Etau milieu coule une rivière, Film de Robert Redford avec Craig Sheffer, Brad Pitt, Tom Skerritt. Marqués par l'éducation très stricte de leur père pasteur, Norman et Paul vont suivre des routes opposées. Norman, l'aîné, part à Aucours des années 1920, dans le Montana. Et au milieu coule une rivière ou le passage à l’âge adulte des deux fils d'un pasteur presbytérien, strict mais bienveillant. Une histoire d'amour, de rébellion, de famille et de pêche à la Lexposition Et au milieu coule une rivière présente un ensemble en grande partie inédit de photographies issues des collections du Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac. Depuis 1984, le musée a en effet entrepris de constituer une collection de photographies contemporaines, à une époque où le médium photographique était encore mal représenté dans Etau milieu coule une rivière. Anglais Lycée. de Robert Redford 123 minutes 1993. L'histoire de deux frères, Norman et Paul Maclean, élevés au début du siècle sous le signe de la religion presbytérienne et de la pêche à la mouche, deux disciplines d'une égale rigueur qui façonneront leur vision du monde. Ressources pédagogiques. PosterAffiche Rivière Coule dans la Forêt au Printemps Paysage Naturel. Pro Pro Pro. 8,90 EUR + 7,00 EUR livraison + 7,00 EUR livraison + 7,00 EUR livraison. Tableau mural Et Au Milieu Coule Une Riviere Film Chef (30 x 45 cm) Pro Pro Pro. 20,90 EUR + 7,00 EUR livraison + 7,00 EUR livraison + 7,00 EUR livraison. Poster Affiche Rivière Coule au Mileu de la Forêt Representation de la WCTi. Et au milieu coule une rivière A River Runs Through It Avec Craig Sheffer, Brad Pitt, Tom Skerritt Année 1992 Durée 2 h 3 minutes Genre Drame US Titre original A River Runs Through It / Couleur / Dolby / Une bourgade du Montana, au début du siècle. Marqués par l'éducation très stricte de leur père pasteur, Norman et Paul vont suivre des routes opposées. Norman, l'aîné, part à l'université et se destine à une vie calme et rangée alors que Paul va rester au pays et se laisser emporter par son goût de l'aventure. Pourtant, la vie les ramènera toujours à cette rivière, emplie de leurs souvenirs et de leur amour de la nature... Réalisateurs Acteurs, personnages Craig ShefferNorman Maclean Brad PittPaul Maclean Tom SkerrittLe révérend Maclean Brenda BlethynMme Maclean Emily LloydJessie Burns Edie McClurgMme Burns Stephen ShellenNeal Burns Vann GravagePaul Maclean jeune Nicole BurdetteMabel William HootkinsMurphy Larry LomaxSam Joseph Gordon-LevittNorman jeune Caleb SchiffPaul jeune Michael CudlitzChub Robert Redfordnarrateur Production ScénaristeRichard Friedenberg d'après l'œuvre de Norman Maclean CompositeurMark Isham ProducteurRobert Redford, Patrick Markey, Amalia Mato CoproducteurWilliam Kittredge, Barbara Maltby, Annick Smith Producteur exécutifJake Eberts Directeur de la photographiePhilippe Rousselot MontageRobert Estrin, Lynzee Klingman Chef décorateurJon Hutman CostumesKathy O'Rear, Bernie Pollack ProductionAllied Filmmakers DistributeurPathé Distribution Photo Samuel Jouon Philippe Laforge, biologiste et réalisateur de documentaires animaliers, réalise en ce moment un film sur le Léguer. Il a pu tourner des images exceptionnelles de poissons migrateurs qui seront dévoilées ce samedi *. Pour ce Belge amoureux des cours d'eau, la rivière trégorroise est un joyau à préserver. Entretien. Publié le 18 avril 2018 à 17h00 Pourquoi avoir choisi d'observer le Léguer ? C'est parti lors de la création du fonds de conservation des rivières sauvages dont l'objectif est de tirer la sonnette d'alarme sur l'état des cours d'eau. Aujourd'hui, en France, il en reste moins d'1 % en très bon état de conservation. Le Léguer fait partie de ces rivières extrêmement bien préservées. Pourtant, ce n'était pas gagné il y a quelques années. Non, la bataille a débuté dans les années 1980 à l'initiative des pêcheurs. À l'époque, il y avait une très forte pollution organique liée à des rejets industriels et domestiques, pas du tout épurés. Ce qui a provoqué beaucoup de problèmes de mortalité de poissons et de qualité d'eau. Le Léguer étant un point d'approvisionnement en eau potable très important, tout le monde s'est mis autour de la table pour agir. L'autre élément déterminant, c'est l'arasement du barrage de Kernansquillec qui a permis la réouverture de tout le bassin-versant supérieur du Léguer pour les poissons migrateurs. Cela a eu un effet extrêmement bénéfique. Ça casse l'image des rivières bretonnes polluées... Certaines sont encore en relatif bon état. Le Léguer est probablement celle qui est la mieux préservée. Mais c'est une bataille. Le Léguer est un exemple à suivre. On a les moyens technologiques et les connaissances scientifiques pour améliorer la situation. Il faut juste la volonté et ne pas avoir peur de remettre en question les choses. Le barrage de Kernansquillec est un merveilleux exemple. Et pour les scientifiques, c'est important d'avoir des références pour comprendre le fonctionnement d'un cours d'eau en bon état et remédier aux rivières malades des hommes. À l'échelle mondiale, les cours d'eau sont en piteux état. En quoi le Léguer est-il si intéressant ? C'est une rivière remarquable de par la diversité de poissons migrateurs marins qui viennent en nombre comme le saumon atlantique. C'est un patrimoine naturel qui peut avoir des retombées économiques. Le Léguer a eu une valeur à une époque par sa force hydraulique. Aujourd'hui, sa valeur, c'est sa biodiversité. On peut se déplacer pour voir cela. Il y a un travail de mise en valeur à faire mais en étant prudent parce qu'il ne faut pas attirer un public de masse qui provoquerait une pollution et une dégradation du milieu. Que montrera votre film ? J'avais déjà filmé le Léguer pour mon précédent film, "Des rivières et des hommes". Mais cette fois, c'est l'historique de la reconquête du Léguer des années 1980 à aujourd'hui. Il s'agit d'un film de 15 à 18 minutes qui sortira en septembre. Vous avez pu filmer des moments importants de la vie d'une rivière ? J'ai eu beaucoup de chance. Pour la phase de remontée des saumons, il y a eu un jour exceptionnel en 2017 et j'étais présent. Même chose pour la reproduction des saumons. Cela a été extrêmement délicat à filmer parce que les eaux étaient troubles quasiment tous les jours de la phase de reproduction. Il y a eu une fenêtre de trois jours où il était possible de filmer en subaquatique avec une transparence suffisante et j'étais là. C'est du bol à 100 % parce que je ne vis pas au bord du Léguer mais en Belgique ! Vous avez donc des images exceptionnelles... Les sauts de saumons sont magnifiques. J'ai passé une des plus belles journées de ma vie d'amoureux des cours d'eau et de cinéaste animalier au bord du Léguer. C'était somptueux. Les habitants de la vallée se doivent d'aller voir au moins une fois ce spectacle. Ce sont des scènes animalières magnifiques. C'est la nature qui s'exprime dans toute sa splendeur. C'est extraordinaire. * À l'occasion de la Journée mondiale des poissons migrateurs, le bassin-versant Vallée du Léguer dévoilera samedi sur internet des images du futur film Le dernier tiers du film, plutôt nigaud, ne doit pas faire oublier la charmante allure des débuts. On s'amuse bien à retrouver un de ces films de samedi soir qui appâtaient le chaland avec des recettes très éprouvées. Dans Les nuits de Montmartre, pour les yeux provinciaux ébaubis et ne demandant pas mieux que de l'être, il y a tout ce qu'un spectateur de Romorantin ou d'Hirson pouvait espérer trouver. D'abord quelques cartes postales initiales sur la Capitale, quelques vues de Saint Germain des Prés, Notre Dame, les arcs de triomphe du Carrousel et de l'Étoile, Le Louvre, le Sacré Cœur… Puis une incursion dans une boîte de nuit, dans un Gay Paris fantasmé où du beau monde boit du champagne en applaudissant des orchestres jazzy et des numéros de music-hall. Enfin un titre qui laisse supposer qu'il y aura au rendez-vous quelques filles bien déshabillées pour l'époque… Sur ce dernier point, il faut tout à fait déchanter pas l'ombre d'un sein dénudé, pas la moindre esquisse d'un sage strip-tease ; tout au plus y a-t-il un mambo assez sensuel dansé avec un certain talent par Jacques Ary et Geneviève Kervine, mais ça ne va pas très loin certains ont dû être un peu déçus. Ils avaient tort car le film, du moins au début, vaut mieux que les multiples spectacles roublards qui mélangeaient numéros de music-hall et intrigues minimales. Il est vrai que les prestations de l'orchestre de Camille Sauvage ne valent pas tripette, que le clarinettiste qui le dirige abominablement vêtu d'un complet blanc cassé avec des chaussures blanches se désarticule en gigotant d'une façon bien niaise, qui fait regretter la charmante distinction de ses prédécesseurs, Ray Ventura, Fred Adison ou Aimé Barelli. Il est vrai qu'on peut s'étonner de la prestation, dans une boîte de nuit assez chic, d'Édouard Duleu, un des papes de l'accordéon-musette, davantage voué aux bals populaires et aux réjouissances prolétariennes. Il est vrai enfin que la chanson du film, interprétée par Aglaé, n'ajoute rien à la gloire de ses auteurs, Pierre Roche et Charles Aznavour. Mais enfin l'atmosphère est agréable et les fêtards sont élégants n'exagérons rien au lendemain de la Guerre, les fêtards portaient encore frac, à la limite smokings ; dix ans plus tard, en 1957, les hommes ne sont plus qu'en costumes sombres la décadence est amorcée. Et puis surtout il y a beaucoup d'inventivité et de charme dans les aventures malhonnêtes de Bobby Jean-Marc Thibault, espèce d'escroc sympathique, à la Arsène Lupin, qui dévalise avec volupté – et presque davantage encore pour la beauté du geste que pour l'argent – à la fois malfrats détestables et bourgeois ventripotents. Un petit gars qui plaît à beaucoup de monde et notamment à sa compagne Monique Geneviève Kervine, donc, qui fut Miss Dents blanches, haleine fraîche dans une célèbre publicité pour le dentifrice Colgate. Un petit gars qui est recherché par la Police judiciaire, qu'il fait tourner en bourrique ; l'Inspecteur Doirel Louis Seigner voudrait bien le mettre à son tableau de chasse, n'y parvient pas et arrive à ressentir une certaine sympathie pour ce monte-en-l'air qui s'échappe toujours de toutes les situations. Comme il faut bien faire avancer l'intrigue du film, voilà qu'interviennent de sales créatures, un homme du monde, Mureau Jean Marchat qui trafique de la drogue, connaît une vie de couple dévastée et courtise assidûment Monique. Assassinat de la femme de Mureau. Bobby est suspecté et a toutes les apparences contre lui. Mais on devine que tout cela va s'arranger et que le brave escroc partira aux colonies pour s'acheter une conduite avec la bénédiction de l'inspecteur de police. Tout cela ainsi exprimé paraît un peu bêta ; cette impression n'est pas fausse, mais comme le plaisir de voir, dans toutes pores, dans tous ses replis, le beau Paris encore très noirci, il est vrai de 1957 est agréable… Après une parenthèse hollywoodienne douloureuse une succession d’échecs commerciaux, Jean Renoir adapte en Inde l’autobiographie de Rumer Godden narrant le quotidien bengali d’une famille anglaise au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le père, qui a perdu un œil au combat, dirige une usine de jute au bord du Gange. Il reçoit la visite d’un ex-camarade de régiment, en plein syndrome post-traumatique - unijambiste, il peine à reconstruire sa vie. Il n’en demeure pas moins un fantasme sur pattes pour Harriet, la fille adolescente de la famille, comme pour deux voisines à peine plus une œuvre-somme qui circule sur l’écran, majestueuse, sereine et implacable comme ce fleuve que Renoir filme sous toutes les coutures, à toutes les saisons, cœur et artère, sanctuaire humain et corne d’abondance. Ainsi posé, cela pourrait paraître pompeux alors que pas du tout le cinéaste n’a pas son pareil pour aller droit au but, embrasser mille sujets tout en musclant le rythme, slalomer entre les écueils contemplatifs ou pittoresques du world-cinéma. Il y a pourtant bien ici une touche documentaire, une fascination immodérée pour l’exotisme des lieux, le charme des locaux, la beauté de leur culture, sauf que Renoir articule chacun de ces motifs dans son écheveau habituel de fable chorale sentimentaliste et suite après la publicitéComme dans la Règle du jeu » ou la Bête humaine », il tisse la chronique d’amoureux sans cesse éconduits, raccorde les réactions de ses personnages aux humeurs de leur cadre géographique, oppose la fugacité d’instants minuscules et décisifs aux cycles millénaires de la vie. Il y a cette famille anglaise qui, au sortir de la guerre, vit sans le savoir ses derniers instants bengalis l’indépendance de l’Inde date de 1947. Ce frais éclopé qui apprend autant à panser ses plaies qu’à accepter sa différence. Ces jeunes filles en fleur sur le point de délaisser leurs jeux d’enfant pour l’ivresse des sentiments gueule de bois comprise et le monde adulte. Le plus beau film du monde ? Assurément. 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Introduction La pêche à la mouche permet d’attraper tous les poissons du monde, que cela soit avec une mouche artificielle flottante communément appelée mouche sèche. Ou sous l’eau avec une imitation d’insecte aquatique invertébré, appelée nymphe ou noyée. Ou bien avec une imitation de poisson ou de crustacé, appelée streamer. Ces 30 dernières années, cette pêche réputée comme élitiste s’est largement démocratisée à travers le monde. Les nouveaux moyens de communication étant pour beaucoup dans l’essor de cette pratique de pêche. Le film légendaire Et au milieu coule une rivière » projeté en 1992 et réalisé par Robert REDFORD aura fait connaître au monde entier cette activité de pleine nature. Le sens et l’immersion totale que procure cette pêche a été magnifiquement retranscris par l’acteur Brad PITT. Avec un côté visuel esthétique, le ballet de la soie en l’air a émerveillé chaque spectateur ayant visionné ce chef d’œuvre. Et tous s’en souviennent encore… Ce qui devait arriver arriva. De plus en plus de monde voulu s’identifier à l’acteur et découvrir cette pratique ainsi que la plénitude qu’elle apporte. Avec en prime, le défi d’attraper un poisson. Cette pêche est pratiquée aussi bien en mer qu’en eau douce. Ici, l’appât est artificiel. Sur un hameçon à œillet, on dispose des fibres synthétiques, des poils, des plumes…. Afin de donner forme à une imitation qui ressemble parfois à la perfection à la nourriture habituelle du poisson convoité. Beaucoup de pêcheurs à la mouche confectionnent leurs mouches artificielles. Il est donc indispensable de bien connaître les proies recherchées par le poisson pour pouvoir les reproduire. La truite, par exemple, se nourrit essentiellement d’insectes aquatiques et terrestres, tombés sur la surface de l’eau ou au cours de leur transformation pour les insectes invertébrés aquatiques. Les poissons plus âgés jettent leur dévolu sur des poissons plus petits. Plus rarement sur de petits reptiles lézards, serpents, rongeurs, batraciens ou crustacés. Tout ce qui fait sa nourriture peut-être imité. Il faut ensuite que le pêcheur réussisse à présenter de façon naturelle l’offrande à la truite. Avec ou sans animation. En surface ou sous l’eau. Belle truite en train de gober La pêche en sèche La pêche à la mouche en surface avec une imitation d’insecte flottant est appelée “pêche en sèche”. Elle se pratique en général en dérive inerte, c’est-à-dire que l’artificielle se déplace uniquement grâce au mouvement de l’eau. Une fois repéré le poisson en activité grâce aux ronds d’eau qu’il créé quand il aspire les insectes dérivant en surface les moucheurs appellent cette déformation de surface un gobage, le pêcheur cherche à identifier le menu du moment. Il scrute la surface à la recherche d’insectes qui pourraient dériver au même moment. S’ils sont nombreux et qu’ils se ressemblent, alors le choix de l’artificielle en est facilité. Une mouche artificielle de même taille, de forme similaire et de couleur proche fera l’affaire. Reste ensuite à présenter la mouche au poisson de façon la plus naturelle possible… En fonction de la largeur et de la pente du cours d’eau, il vous faudra pêcher court, à quelques mètres de soi pour les torrents ; ou bien long, à une douzaine de mètres, pour les grandes rivières de plaine. La progression et l’action de pêche se font généralement vers l’amont, on doit parfois attaquer » le poisson latéralement, cas où il est impossible d’arriver par son arrière par exemple. Le choix de longueur de canne se situe entre 9’ et 10’ généralement soit converti entre 2 mètres 70 et 3 mètres. Exemples de techniques de pêche à la mouche en vidéos penser à modifier la définition dans les réglages de la vidéo après lancement En zone de montagne En zone de piémont En grande rivière Stratégies de pêche En l’absence de gobages, le pêcheur peut soit pêcher en sèche les postes de chasse habituels et jouer sur l’instinct de réflexe de la truite. Soit pêcher sous la surface, au plus prêt du fond, là où le poisson est plus à même de passer l’essentiel de son temps. Plusieurs approches sont alors possibles La pêche en noyée La pêche en noyée se pratique entre deux eaux, entre le fond et la surface. Cette technique consiste à imiter un invertébré aquatique muant et migrant vers la surface pour devenir un insecte volant. On peut utiliser jusqu’à trois imitations montées sur la ligne. Une à l’extrémité, souvent lestée, et deux positionnées tour à tour en potence légèrement en amont de la mouche de fond. La pêche se pratique aval en formant des arcs de cercle. Le positionnement du pêcheur est généralement transversal. Le lancer s’effectue légèrement amont, puis le pêcheur pivote du tronc pour accompagner la dérive vers l’aval. De légères animations sont possibles quand le poisson boude nos artificielles. A la touche, ne surtout pas ferrer ! Sous peine de casser la ligne ou de rater le poisson ! Le poisson se pique généralement tout seul, grâce à l’inertie de la ligne. La pêche en nymphe au fil / roulette Cette pêche utilise en général des imitations plus lourdes qu’en noyée et tend à reproduire le déplacement d’invertébrés sur le fond ou bien la dérive accidentelle de ces mêmes insectes au fil de l’eau. On ne cherche pas à reproduire l’émergence d’un insecte, donc pas d’effet prononcé de montaison vers la surface. Les imitations sont lestées lors de la phase de montage. Cette pêche est baptisé pêche au fil » ou pêche à la roulette » suivant les poids de nymphe employés. On utilise généralement un indicateur pour mieux visualiser les touches et définir la profondeur de pêche, il en existe de multiples fils colorés, guide-fil, fil tire-bouchonné… Question nymphe, il vaut mieux en mettre une seule au début pour éviter les emmêlages et passer à deux éventuellement par la suite. La nymphe de pointe étant toujours plus lourde. La pêche se pratique positionné vers l’amont ou légèrement de côté dans le cas d’un petit cours d’eau rapide ou bien plus latéralement lors de la prospection d’un débit plus important. La discrétion sera de rigueur puisque cette pêche se réalise juste sous la canne, donc très près du poisson. C’est pour cette raison qu’une canne longue, minimum 10 pieds, devra être utilisée. Une fois le lancer effectué, le pêcheur doit accompagner la dérive et maintenir sa nymphe près du fond. Et ferrer lorsque la ligne se trouve ralentie ou bloquée, signe éventuel de la touche d’un poisson. Pêche à la mouche façon nymphe au fil sur un grand gave + de vidéos Pour voir plus de vidéos, vous pouvez – consulter la page du blog qui les regroupe – visiter directement ma chaîne YouTube La pêche en nymphe au fil à plat Le matériel est le même qu’à la roulette, seul le mode de prospection change. La pêche est pratiquée amont généralement, en lançant entre 8 et 12 mètres. L’indicateur fil coloré positionné sur la ligne en amont de la nymphe sera graissé. C’est par lui que l’on détectera la touche, à la manière d’une pêche au flotteur. Pour être efficace, il faudra choisir un lestage de nymphe suffisant pour que la nymphe se situe proche de la couche de fond durant la dérive. De même, la nymphe ne devra pas être trop lourde, sous peine d’accrocher régulièrement au fond et de provoquer des fausses touches. La pêche en nymphe à vue Pour pêcher à vue, bien évidemment l’eau doit être claire voire limpide. Mais il faut bien entendu aussi voir la truite… Et ce n’est pas toujours facile. Mais quand cela est rendu possible, cette pêche est excitante au plus haut point, justement par le fait qu’elle soit visuelle. Un must ! Le choix de la nymphe se fait après avoir bien analysé la situation débit, profondeur, activité de la truite, activité des invertébrés en surface… Ce n’est qu’ensuite que l’on peut choisir le modèle. Il faut atteindre la couche d’eau ou se tient la truite et s’assurer que la nymphe n’a pas un comportement anormal immersion trop rapide, passage trop rapide, mouvement bizarroïde…. La dérive inerte, sans créer de mouvement, est préférable pour commencer. Le ferrage ne peut se faire qu’en analysant le comportement et le déplacement du poisson, d’où l’obligation de toujours rester bien concentré visuellement sur le poisson. Une canne de 9′ ou 10′ conviennent bien. La pêche au streamer Cette pratique de pêche est incitative, à la différence des précédentes. Le streamer est en fait une mouche leurre qui généralement imite un poisson vairon, goujon, chabot, loche, truitelle… Elle permet donc d’attraper régulièrement de belles truites aux mœurs carnassières. Pour cette pêche, la ligne est souvent plongeante afin de pouvoir positionner le leurre plus en profondeur. On parle de soie plongeante à la différence de la pêche en sèche où on utilise une soie flottante. La pêche se pratique plutôt aval, on peut procéder de la même façon qu’en noyée. Comme la pêche est incitative, il faut animer le streamer en procédant à des tirées / relâchées en relevant le bout de la canne qui suit la dérive de la soie. La touche est violente, mais comme en noyée, il ne faut pas ferrer ou à peine ! Du fait de devoir combattre de jolies truites, le canne et la soie devront être relativement puissante normée 5 ou 6 pour pouvoir venir à bout de dame fario tout en possédant une certaine progressivité en pointe pour assurer l’auto-ferrage. Véritable plaisir que pêcher à la mouche C’est une pratique de pêche passionnante et complète. Elle est particulièrement excitante car elle intègre la perception visuelle et parfois l’observation du poisson gobage, pêche à vue en nymphe, chasse au streamer, touche en pêche au fil. Pour réussir, il faut avant tout savoir bien lancer. Ensuite, il est utile d’apprendre à connaître le milieu que l’on prospecte, connaître les poissons recherchés, leur nourriture, savoir lire le milieu, connaître le matériel, maîtriser les techniques de montage de ligne adéquats, choisir la technique applicable en l’instant… La pêche à la mouche n’a pas de fin dans sa pratique, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle est si passionnante. Vous hésitez à vous y mettre, je suis persuadé que si vous êtes amené à y gouter un jour, c’est probablement pour toujours. La seule condition pour bien y arriver étant d’acquérir les bases, passage un peu rébarbatif pour ceux qui s’essayent seul. Alors, pensez à intégrer un club ou apprenez de manière accélérée grâce à un moniteur-guide de pêche spécialisé dans cette pratique. Je peux m’engagez à vous proposer cela à travers mes stages de pêche et ainsi vous assurez de bien débuter dans le monde de la pêche à la mouche. Et pour les pêcheurs confirmés, je me ferai un plaisir d’assurer un guidage technique en fonction de votre attente, cela sur les meilleurs secteurs sélectionnés pour vous. Stages de pêche à la mouche dans les Pyrénées Vous êtes éventuellement intéressé par un stage, vous pouvez me contacter via ma page de contact ; vous trouverez aussi tous les renseignements relatifs à mes prestations de guide sur mon site professionnel Tarifs des stages Tarifs indicatifs demi-journée journée Prix par personne 130 € 220 € Réduction du prix par personne sur la base d’un groupe maximum 3 personnes en rivière. → Pour plus de détails sur les tarifs, je vous invite à cliquer sur le bouton ci-dessous

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