Rappelonsla dĂ©finition :" Une centrale (de production d'Ă©nergie) Ă©lectrique est une usine oĂč l'Ă©lectricitĂ© est fabriquĂ©e en trĂšs grande quantitĂ© ". Dans cette acceptation, on ne peut parler de centrale Ă©lectrique en ce qui concerne l'Ă©nergie photovoltaĂŻque. Ou alors, on parle d'un futur lointain et plus qu'hypothĂ©tique.
Propulsionnucléaire thermique. La propulsion nucléaire thermique ou nucléo-thermique est un mode de propulsion des fusées qui utilise un réacteur nucléaire pour chauffer un fluide propulsif. Celui-ci, comme dans le cas d'un moteur-fusée classique, est expulsé via une tuyÚre pour fournir la poussée qui propulse la fusée.
Ya plus de concurrence chez les fournisseurs, le nucléaire est devenu une vache a lait qui rend impossible la regeneration d un tissu industriel qui va continuer a diminuer en France. Meme Alstom et les turbines ne sont pas sortie d affaires, Rosathom etant un de ces principaux clients. dje33. 27 moteurs Merlin 1D.
Unecentrale nuclĂ©aire a besoin dâĂ©lectricitĂ© en permanence pour faire tourner toute une sĂ©rie de dispositifs de pompage, en lâoccurrence de lâeau du Dniepr pour refroidir les cĆurs des rĂ©acteurs et les piscines qui y sont accolĂ©es et qui contiennent du combustible irradiĂ© hautement radioactif. Si on nâa plus accĂšs Ă ces capacitĂ©s de refroidissement, cela peut
LerĂŽle du rĂ©acteur nuclĂ©aire est de chauffer lâeau primaire de 286°C Ă 323°C. A lâintĂ©rieur se trouve lâuranium, contenu dans des gaines mĂ©talliques. Par rĂ©action de fission, lâuranium chauffe, faisant ainsi chauffer lâeau primaire qui va ĂȘtre acheminĂ©e dans le gĂ©nĂ©rateur de vapeur. Cuve contenant le coeur du rĂ©acteur.
NLmr. Deux militants de Greenpeace comparaissent mercredi 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, le premier pour avoir survolĂ© en parapente la centrale nuclĂ©aire du Bugey Ain, le second pour s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă l'accueil de la mĂȘme centrale. L'action commando s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e entre les deux tours de la prĂ©sidentielle, le 2 mai, et a Ă©tĂ© filmĂ©e par un drone tĂ©lĂ©commandĂ© par des militants. La suite aprĂšs la publicitĂ© Greenpeace survole la centrale nuclĂ©aire du Bugey par LeNouvelObservateur Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, avait estimĂ© ce jour-lĂ que "Greenpeace n'a rien dĂ©montrĂ©" en termes de failles. "L'interpellation a eu lieu en huit minutes" aprĂšs la dĂ©tection, avait-il plaidĂ©, jugeant que l'Ă©vĂ©nement dĂ©montrait "trĂšs clairement que le dispositif de sĂ©curitĂ© est efficace". Alexandre Faro, avocat de Greenpeace qui dĂ©fendra les deux intrus de la centrale de Bugey, n'est pas de cet avis... Que sâest-il passĂ© prĂ©cisĂ©ment Ă la centrale de Bugey le 2 mai dernier ? - Un parapentiste Ă moteur, Kai Von Scietentron, 29 ans, un allemand, a survolĂ© le rĂ©acteur de la centrale de Bugey pour en montrer la vulnĂ©rabilitĂ©. Or, il a dĂ» se poser en urgence entre les deux bĂątiments rĂ©acteurs parce que sa voile sâest pliĂ©e. On le voit sur la vidĂ©o. Il est poursuivi pour "survol dâune zone interdite". Lâautre prĂ©venu, Jonathan Palais, 33 ans, est poursuivi pour "complicitĂ©". Son rĂŽle a Ă©tĂ© mineur. Il est venu demander des nouvelles du pilote Ă la guĂ©rite dâaccueil de la centrale. Mais lors dâune perquisition dans sa voiture, la police a trouvĂ© un GPS qui indiquait le chemin pour venir Ă la centrale, une carte du secteurâŠLa suite aprĂšs la publicitĂ© Quelle sera votre ligne de dĂ©fense ? - Je vais faire une dĂ©fense en droit. Lâinfraction pĂ©nale qui a Ă©tĂ© retenue, "survol dâune zone interdite", ne tient pas. Les centrales nuclĂ©aires ont effectivement Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es zones interdites en 2002, Ă la suite des attentats du 11 septembre 2001. Pour certaines centrales, comme la Hague, lâinterdiction est dĂ©finitive. Mais pour dâautres, dont Bugey, elle Ă©tait temporaire sans que lâon sache jusquâĂ quand elle court. Je vais donc soulever lâillĂ©galitĂ© de cet arrĂȘtĂ©, qui ne prĂ©voie pas de terme Ă lâinterdiction "temporaire". Câest le mĂȘme type de dĂ©fense que vous aviez dĂ©veloppĂ© pour les autres militants de Greenpeace, qui sâĂ©taient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas en dĂ©cembre 2011⊠- Ce sont les mĂȘmes problĂ©matiques. En lâoccurrence, Nogent et Cruas Ă©tait officiellement protĂ©gĂ©es comme des sites militaires des pancartes indiquent tout autour quâil sâagit de sites militaires et quây pĂ©nĂ©trer entraĂźne une peine de 6 mois de prison. Or primo, elles nâont pas de lien explicite avec des activitĂ©s militaires. Et secondo, les militants qui sây sont introduits ont Ă©tĂ© accusĂ©s de "violation de domicile". Sur les centrales nuclĂ©aires, les notions juridiques ne sont pas clairement Ă©tablies. Or le droit pĂ©nal nâa pas le droit dâĂȘtre suite aprĂšs la publicitĂ© Les prĂ©venus considĂšrent-ils avoir rĂ©ussi leur mission ? - Oui bien sĂ»r ! Ils ont encore une fois mis Ă mal la communication dâEDF. L'entreprise a quâelle avait bien repĂ©rĂ© quâil sâagissait dâun parapente Greenprace, raison pour laquelle elle nâa pas dĂ©clenchĂ© le plan hors-sec. Or quelques jours plus tard, un autre parapente a survolĂ© par erreur une autre centrale, Saint-Alban, au sud de Lyon, et EDF a fait envoyer un Mirage 2000⊠Tout ceci montre quâil n'y a pas de rĂ©ponse adaptĂ©e. EDF ferait mieux dâadmettre la vulnĂ©rabilitĂ© des centrales ! Que risquent les deux prĂ©venus de Bugey ? - Un an de prison et euros dâamende. Autrement dit, on risque plus en survolant une centrale quâen pĂ©nĂ©trant par voie terrestre, oĂč lâon risque 6 mois de prison !La suite aprĂšs la publicitĂ© OĂč en sont les militants qui sâĂ©taient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas ? Pour ceux qui se sont introduits Ă Nogent, le tribunal de Troyes sâest dit incompĂ©tent. La Cour dâappel de Reims les a reconnus coupables et les a condamnĂ© Ă 6 mois de prison. Nous nous sommes pourvus en cassation pour que la Cour annule ce jugement. On ne peut avoir une interprĂ©tation extensive du droit pĂ©nal. Quant Ă ceux qui sont entrĂ©s dans la centrale de Cruas, ils ont Ă©tĂ© relaxĂ©s par le tribunal de Privas, et renvoyĂ©s devant la Cour dâappel de NĂźmes, qui a mis lâaffaire en dĂ©libĂ©rĂ© jusquâau 23 novembre. Propos recueillis par Morgane Bertrand le 17 octobre 2012 - Le Nouvel Observateur
PubliĂ© le samedi 20 AoĂ»t 2022 Ă 18h45 Douze Ukrainiens ont Ă©tĂ© blessĂ©s samedi dans un bombardement russe Ă Voznesensk, ville situĂ©e non loin dâune centrale nuclĂ©aire dans le sud du pays, ont indiquĂ© les autoritĂ©s ukrainiennes, qui accusent Moscou de terrorisme nuclĂ©aire ». Selon des informations prĂ©liminaires, douze personnes dont trois enfants ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Deux enfants sont dans un Ă©tat grave » aprĂšs cette attaque dans la rĂ©gion de MykolaĂŻv, a indiquĂ© le parquet sur la messagerie Telegram. Plus tĂŽt dans la journĂ©e, le gouverneur rĂ©gional Vitaly Kim a fait Ă©tat, sur le mĂȘme rĂ©seau, de neuf blessĂ©s, dont quatre enfants ĂągĂ©s de trois Ă 17 ans et se trouvant, selon lui, tous dans un Ă©tat grave ». Voznesensk se trouve Ă une vingtaine de kilomĂštres Ă vol dâoiseau de la centrale nuclĂ©aire ukrainienne de PrivdennooukraĂŻnsk, deuxiĂšme plus puissante en Ukraine, qui compte au total quatre centrales atomiques. Une frappe russe dans la zone de 30 kilomĂštres autour de la centrale est un nouvel acte cynique de terrorisme nuclĂ©aire de la Russie », a accusĂ© sur Telegram lâopĂ©rateur des centrales nuclĂ©aires ukrainiennes Energoatom. Il nâest pas exclu que ce missile a Ă©tĂ© tirĂ© dans la direction de la centrale de PrivdennooukraĂŻnsk, que les militaires russes ont dĂ©jĂ tentĂ© de sâemparer dĂ©but mars », a accusĂ© Energoatom. La frappe a touchĂ© un immeuble rĂ©sidentiel et plusieurs maisons Ă Voznesensk, oĂč vivent une trentaine de milliers de personnes, a prĂ©cisĂ© sur Facebook le service dâĂtat pour les situations dâurgence publiant des images dâun bĂątiment Ă©ventrĂ©. La rĂ©gion de MykolaĂŻv, qui subit rĂ©guliĂšrement de violents bombardements russes, est voisine de celle de Kherson, presque entiĂšrement occupĂ©e par les troupes russes depuis le lancement fin fĂ©vrier par Moscou dâune attaque sur lâUkraine. LâarmĂ©e ukrainienne a par ailleurs indiquĂ© samedi sur Telegram avoir abattu quatre missiles de croisiĂšres russes de type Kalibr prĂšs de la ville de Dnipro centre-est lancĂ©s depuis la mer Noire, Ă lâaide dâun systĂšme de dĂ©fense anti-aĂ©rienne S-300. Le maire exilĂ© de Melitopol, ville de la rĂ©gion de Kherson occupĂ©e par les Russes, Ivan Fedorov, a de son cĂŽtĂ© affirmĂ© dans la matinĂ©e sur Telegram que les Ukrainiens avaient bombardĂ© une base militaire russe dans cette ville occupĂ©e.
Un militant Greenpeace a Ă©tĂ© interpellĂ© mercredi aprĂšs avoir fait survoler et atterrir un parapente Ă moteur dans la centrale nuclĂ©aire du Bugey Ain. Son objectif relancer le dĂ©bat sur la sĂ©curitĂ© des sites nuclĂ©aires français. L'action a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e trĂšs rapidement, a indiquĂ© le ministĂšre de l'IntĂ©rieur. Un militant Greenpeace a Ă©tĂ© interpellĂ© mercredi aprĂšs avoir fait survoler et atterrir un parapente Ă moteur dans la centrale nuclĂ©aire du Bugey Ain afin de relancer le dĂ©bat sur la sĂ©curitĂ© des sites nuclĂ©aires français. Lâaction sâest dĂ©roulĂ©e mercredi Ă 7h40, un militant dâorigine allemande, a pĂ©nĂ©trĂ© dans une zone aĂ©rienne interdite et a atterri sur le sol de cette centrale nuclĂ©aire avec un parapente Ă moteur muni dâune voile Ă lâeffigie de Greenpeace. DâaprĂšs l'organisation de dĂ©fense de l'environnement, l'engin a survolĂ© la centrale aux quatre rĂ©acteurs, le pilote a dĂ©posĂ© deux fumigĂšnes sur le dĂŽme de l'un d'eux, puis s'est posĂ© sur le sol en dĂ©posant un nouveau fumigĂšne ». Sophia Majnoni, chargĂ©e des questions nuclĂ©aires au sein de Greenpeace France, a dĂ©clarĂ© que lâobjectif de cette action Ă©tait d' adresser un message aux deux candidats Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle qui nient le risque du nuclĂ©aire ». Elle a aussi expliquĂ© que cette initiative visait Ă illustrer une agression externe, type chute d'avion. Ce survol illustre la vulnĂ©rabilitĂ© des sites français », a-t-elle indiquĂ©. François Hollande, a rĂ©agi sur RMC et BFMTV, dĂ©clarant faire confiance Ă l'AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire » qui a la responsabilitĂ© de toutes les informations sur la protection de nos centrales ». Par ailleurs, le parapente Ă moteur a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© trĂšs rapidement », a indiquĂ© le porte-parole du ministĂšre de l'IntĂ©rieur, Pierre-Henry Brandet, qui a aussi expliquĂ© quâil avait eu connaissance quâil sâagissait dâun militant Ă©cologiste menant une action mĂ©diatique ».Presque au mĂȘme moment, le poĂšte-escaladeur » HervĂ© Couasnon pĂ©nĂ©trait par effraction dans la centrale nuclĂ©aire de Civeaux Vienne en dĂ©jouant la surveillance des vigiles dâentrĂ©e, selon une information du Figaro. Lâindividu s'Ă©tait lancĂ© dans la course Ă la prĂ©sidentielle le 1er avril 2011 avant d'abandonner en fĂ©vrier. Il a indiquĂ© vouloir de cette façon demander aux candidats qui dĂ©battront ce soir qu'ils tiennent leurs promesses ... car les Français en ont marre de la sociĂ©tĂ© dans laquelle ils vivent » . Il a Ă©galement Ă©tĂ© GilAvec AFPCrĂ©dit photo AFPVOIR AUSSIL'aprĂšs-Fukushima ce que disent les candidats sur le nuclĂ©aireLes Français manquent d'informations sur le nuclĂ©aireCrise japonaise Peut-on se passer de l'Ă©nergie nuclĂ©aire ?La France recense ses pastilles dâiode pour faire face Ă un nuage radioactifL'aprĂšs Fukushima le nuclĂ©aire, une nĂ©vrose française »Des experts favorables Ă la prolongation du parc nuclĂ©aire français
Actuellement, la moitiĂ© des rĂ©acteurs du parc nuclĂ©aire français sont Ă l'arrĂȘt. Cette situation est principalement causĂ©e par la dĂ©tection rĂ©cente de corrosion sous contrainte dans plusieurs rĂ©acteurs, mais pas seulement !Cela vous intĂ©ressera aussi [EN VIDĂO] La diffĂ©rence entre fusion nuclĂ©aire et fission nuclĂ©aire Quelle est la diffĂ©rence entre fission et fusion nuclĂ©aire ? Les deux impliquent des rĂ©actions au niveau du noyau atomique, mais la fusion consiste Ă rassembler deux noyaux lĂ©gers, lĂ oĂč la fission casse un noyau lourd en deux plus lĂ©gers. Septembre 2021, de la corrosion sous contrainte Ă©tait dĂ©couverte dans un des rĂ©acteurs de la centrale de Civaux. Depuis, de nombreux rĂ©acteurs ont Ă©tĂ© mis Ă l'arrĂȘt afin de contrĂŽler si de la corrosion Ă©tait prĂ©sente aux mĂȘmes endroits. Sur les 56 rĂ©acteurs du parc nuclĂ©aire français, 27 sont actuellement Ă l'arrĂȘt, entre les visites dĂ©cennales, les arrĂȘts pour rechargement, et cette fameuse corrosion sous contrainte qui a causĂ© l'arrĂȘt de 12 d'entre eux pour des contrĂŽles. Olivier Dubois, directeur adjoint de l'expertise de sĂ»retĂ© Ă l'Institut de radioprotection et de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire IRSN, a acceptĂ© de rĂ©pondre aux questions de Futura Ă ce sujet. Câest une situation inĂ©dite, qui a plusieurs facteurs »Les beaux jours arrivant, c'est le moment oĂč commencent traditionnellement les arrĂȘts pour maintenance et rechargement du combustible nuclĂ©aire aprĂšs l'arrĂȘt du rĂ©acteur et son refroidissement progressif pendant quelques jours, le combustible usĂ© est placĂ© en piscine de refroidissement sur le site de la centrale tandis qu'un combustible neuf est placĂ© dans la cuve. Au total, ce processus prend au moins un mois, et jusqu'Ă six mois si des travaux sont prĂ©vus en mĂȘme temps. Les arrĂȘts pour rechargement sont souvent effectuĂ©s dĂšs le dĂ©but du printemps, car les besoins d'Ă©lectricitĂ© sont moindres qu'en plein hiver », explique Olivier Dubois. Ils suivent ensuite durant l'Ă©tĂ©, pĂ©riode pendant laquelle les besoins en Ă©lectricitĂ© sont au plus bas. » Mais actuellement c'est une situation inĂ©dite, et qui a plusieurs facteurs. Environ la moitiĂ© des rĂ©acteurs sont Ă l'arrĂȘt », prĂ©cise Olivier Dubois. La raison principale est la corrosion sous contrainte dĂ©couverte sur certains circuits, mais il y a aussi les visites dĂ©cennales prĂ©vues des rĂ©acteurs de 900 MWe mĂ©gawatt Ă©lectriques ainsi que celles de certains rĂ©acteurs de MWe. »Le prolongement des rĂ©acteurs de 900 MWe prend du tempsCes visites dĂ©cennales ont pour but de contrĂŽler chaque Ă©lĂ©ment du rĂ©acteur, afin de prolonger, ou non, sa durĂ©e de vie de dix ans. EDF effectue une grande batterie de tests, que l'IRSN et l'ASN vĂ©rifient ensuite. Les contrĂŽles vont de l'ancrage des tuyauteries pour la tenue en cas de sĂ©isme, au contrĂŽle de la cuve, qui est un composant non remplaçable », explique O. c'est dans la cuve que se dĂ©roulent les rĂ©actions de fission nuclĂ©aire, elle est conçue pour supporter des irradiations importantes, et doit ĂȘtre particuliĂšrement robuste. Elle subit de plus des conditions Ă©levĂ©es de pression et tempĂ©rature, avec une tempĂ©rature de l'eau qui circule autour du combustible d'environ 300 °C et une pression de 155 fois celle de l'atmosphĂšre ! EDF utilise une machine d'inspection en service MIS, qui va vĂ©rifier qu'il n'y a soit pas de dĂ©fauts dans la cuve, soit pas d'Ă©volution de dĂ©fauts connus. Certaines cuves sont connues pour avoir des dĂ©fauts depuis leur fabrication des fissures fermĂ©es, invisibles Ă l'Ćil nu, mais prĂ©sentes sous le revĂȘtement de la cuve. Elles correspondent Ă une zone oĂč les grains du mĂ©tal ne sont pas collĂ©s les uns aux autres », ajoute O. les rĂ©acteurs de 900 Mwe arrivent Ă 40 ans de fonctionnement, le but d'EDF est de prolonger cette durĂ©e jusqu'Ă 50, voire 60 ans. Une des grandes modifications des rĂ©acteurs de 900 Mwe est d'intĂ©grer un stabilisateur de corium cĆur fondu, en cas d'accident similaire Ă celui de Three Mile Island survenu en 1979. On veut s'assurer qu'en cas de percement de la cuve par le corium il puisse s'Ă©taler correctement dans une zone suffisamment grande pour refroidir et ne pas percer le radier en bĂ©ton du rĂ©acteur », indique O. Dubois. Mais les modifications associĂ©es aux 4e visites dĂ©cennales des rĂ©acteurs de 900 MWe prennent de nombreux mois certains ont dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© des modifications, tandis que l'objectif d'EDF est qu'ils aient tous passĂ© leur visite dĂ©cennale d'ici Ă 2027, puis viendra le tour des rĂ©acteurs de MWe, plus rĂ©cents. »La dĂ©couverte de corrosion sous contrainte a changĂ© la donneSi les visites dĂ©cennales sont prĂ©vues et calĂ©es pour optimiser le fonctionnement du parc nuclĂ©aire, la corrosion a, elle, changĂ© la donne, notamment aprĂšs les effets de l'Ă©pidĂ©mie de Covid. Mais Ă quoi correspond-elle ? C'est durant la visite dĂ©cennale de Civaux 1 qu'elle a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©e, grĂące Ă des contrĂŽles par ultrasons qui permettent de vĂ©rifier la prĂ©sence de dĂ©fauts dans les tuyauteries au niveau des soudures », explique O. corrosion sous contrainte correspond Ă l'endommagement d'un matĂ©riau sous l'effet de son environnement chimique. LĂ oĂč EDF a trouvĂ© des fissures de corrosion sous contrainte, les tuyauteries Ă©taient en acier inoxydable, donc les experts ne s'y attendait pas a priori, poursuit O. Dubois. Les fissures se situent au niveau du circuit d'injection de sĂ©curitĂ©, qui permet de continuer Ă refroidir le rĂ©acteur en cas de brĂšche du circuit primaire plus prĂ©cisĂ©ment, au niveau de sa jonction avec le circuit primaire. »Comme l'explique Olivier Dubois, la corrosion a d'ailleurs trĂšs probablement Ă©tĂ© activĂ©e justement Ă cause de cette proximitĂ© avec le circuit primaire. En effet, la tempĂ©rature y avoisine les 300 °C, ce qui peut activer la corrosion. Les dĂ©fauts se situent Ă proximitĂ© de soudures, directement au niveau de la tuyauterie. Ils ne sont pas liĂ©s Ă l'Ăąge du rĂ©acteur, car prĂ©sents notamment sur les rĂ©acteurs les plus rĂ©cents du parc nuclĂ©aire, les N4, mais probablement liĂ©s au chargement mĂ©canique qui s'exerce sur les soudures. » Lâexploitant EDF a annoncĂ© des rĂ©parations sur les rĂ©acteurs touchĂ©s, mais qui pourraient prendre de quelques mois jusqu'Ă plusieurs annĂ©es pour ĂȘtre finalisĂ©es Ă l'Ă©chelle du parc nuclĂ©aire français, et en fonction de la liste de rĂ©acteurs affectĂ©s qui sera Ă©tablie Ă l'issue de l'ensemble des par ce que vous venez de lire ?
Cette fin de semaine, la centrale nuclĂ©aire de Zaporijjia en Ukraine s'est une nouvelle fois retrouvĂ©e sous les tirs. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU a qualifiĂ© ce lundi de suicidaire » toute attaque contre des centrales nuclĂ©aires et a appelĂ© Ă l'arrĂȘt des opĂ©rations militaires autour de Zaporijjia, afin que l'Agence internationale de l'Ă©nergie atomique AIEA puisse y accĂ©der. Russes et Ukrainiens se renvoient la balle. Toute attaque contre des centrales nuclĂ©aires est suicidaire », a martelĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies Antonio Guterres, lors d'une confĂ©rence de presse Ă Tokyo ce lundi Une visite dans le cadre de la commĂ©moration des bombardements nuclĂ©aires amĂ©ricains sur le Japon, en aoĂ»t 1945. Personne, personne ne peut accepter l'idĂ©e qu'une nouvelle guerre nuclĂ©aire puisse se produire Antonio Guerres, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies Nous sommes Ă un moment oĂč le risque d'une confrontation nuclĂ©aire est de retour» RFI Depuis plusieurs jours, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU ne cesse d'alerter sur les risques nuclĂ©aires sur l'humanitĂ© qui n'est qu'Ă un malentendu » ou une erreur de jugement » de l' anĂ©antissement nuclĂ©aire », a-t-il mis en garde le 1er aoĂ»t dans un discours Ă New York. Le 6 aoĂ»t, Ă l'occasion du 77e anniversaire du bombardement atomique Ă Hiroshima, il a estimĂ© que l'humanitĂ© jouait avec un pistolet chargĂ© » dans le contexte des crises actuelles Ă connotation bombardements cette fin de semaineEn Ukraine, la centrale de Zaporijjia a Ă©tĂ© encore la cible de tirs vendredi et samedi, Russes et Ukrainiens s'accusant mutuellement de ces bombardements. Les autoritĂ©s russes d'occupation de la ville d'Energodar, oĂč se trouve la centrale ont ainsi affirmĂ© que l'armĂ©e ukrainienne avait tirĂ© dans la nuit de samedi Ă dimanche un engin Ă sous-munitions avec un lance-roquettes multiple Ouragan ». Les Ă©clats et le moteur de la roquette sont tombĂ©s Ă 400 mĂštres d'un rĂ©acteur en marche », ont-elles poursuivi, ajoutant que cette frappe avait endommagĂ© » des bĂątiments administratifs et touchĂ© une zone de stockage de combustible nuclĂ©aire usagĂ© ». Le ministĂšre russe de la DĂ©fense assure ce lundi que cette derniĂšre frappe, dans la nuit de samedi Ă dimanche, a endommagĂ© une ligne Ă haute tension fournissant de l'Ă©lectricitĂ© Ă deux rĂ©gions ukrainiennes.âș Ă lire aussi en Ukraine, frappes prĂšs d'un rĂ©acteur nuclĂ©aire, dĂ©part de trois cargos chargĂ©s de cĂ©rĂ©alesLe patron de l'agence nuclĂ©aire ukrainienne Energoatom, Petro Kotine, a pour sa part appelĂ© lundi Ă dĂ©loger les occupants russes et Ă crĂ©er une zone dĂ©militarisĂ©e » sur le site de la compagnie d'Ătat ukrainienne a annoncĂ© qu'un des employĂ©s sur place avait dĂ» ĂȘtre hospitalisĂ© pour des blessures causĂ©es par l'explosion » d'une des roquettes tirĂ©es samedi soir par les Russes. Trois dĂ©tecteurs de surveillance des radiations autour du site de la centrale ont Ă©tĂ© endommagĂ©s .... Par consĂ©quent, il est actuellement impossible de dĂ©tecter » une Ă©ventuelle hausse de la radioactivitĂ© et donc d' intervenir en temps utile », a-t-elle ajoutĂ©. Zaporijia, la plus grande centrale nuclĂ©aire d'Europe La centrale est situĂ©e dans le sud de lâUkraine, au bord du fleuve Dniepr. Dâune capacitĂ© totale de 6 000 mĂ©gawatts, elle fournit 20% des besoins en Ă©lectricitĂ© du il y a 37 ans, elle est composĂ©e de 6 rĂ©acteurs. La construction du premier a commencĂ© en 1979, alors que l'Ukraine faisait partie de l'Union soviĂ©tique et le dernier a Ă©tĂ© achevĂ© en 1995. La conception de ces rĂ©acteurs Ă eau pressurisĂ©e, est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant parmi les plus sĂ»res ils sont plus modernes que ceux de la centrale de Tchernobyl dont l'un des rĂ©acteurs a explosĂ© en avril 1986, entraĂźnant l'arrĂȘt de la comme la plus grande centrale du continent europĂ©en, Zaporijia est donc un vrai monstre nuclĂ©aire. En mars dernier, le ministre ukrainien des Affaires Ă©trangĂšres a averti que si la centrale explosait Ă cause des bombardements, les effets seraient dix fois pires que ceux de l'accident de Tchernobyl. Celui-ci est le plus grave de l'histoire de l'industrie Ă©lectronuclĂ©aire civil. Il est de niveau 7, le plus haut niveau de l'Ă©chelle internationale INES International nuclear event scale. InquiĂ©tude de l'AIEAL'Agence internationale pour l'Ă©nergie atomique AIEA a jugĂ© samedi de plus en plus alarmantes » les informations en provenance de la centrale de Zaporijjia, dont l'un des rĂ©acteurs a dĂ» ĂȘtre arrĂȘtĂ© aprĂšs l'attaque de vendredi. J'espĂšre que ces attaques prendront fin. En mĂȘme temps, j'espĂšre que l'AIEA pourra accĂ©der Ă la centrale » de Zaporijjia, a encore lancĂ© ce lundi matin Antonio Guterres. âș Ă lire aussi Situation tendue Ă la centrale nuclĂ©aire de Zaporijjia entre militaires russes et personnel ukrainienet avec agences
moteur que l on trouve dans une centrale nucléaire