Oui, je suis monté sur scene pour mettre des giffles humiliante a busta rymnes pasquil avais 2min de retard pour le debut de son concertTout le monde fais ca - page 8 - Topic Il s'est passé
Le23/07/2022 à 17:15 par Virginie Gonçalves. Invité dans l'émission Il n'y a qu'une vie dans la vie sur Europe 1 ce samedi 23 juillet, Michel Polnareff a évoqué les périodes difficiles de
RégisGoddyn. Dans un pays de lacs et de montagnes où personne n'est censé savoir ce qu'il y a sur l'autre versant, vivait Barnabéüs, ensorceleur des choses menues. Son échoppe ne payait pas
Ils’en passe des choses dans ma cité. Il n’y a qu’à regarder. On voit de tout, on peut tout voir. Mais ce qu’on ne voit jamais dans ma cité, c’est un regard. Un regard qui vous regarde et qui s’attarde. Les gens naissaient Les gens vivaient Les gens mouraient. Et moi je restais sur mon banc de pierre, encadré par mes deux sacs. Je regardais.
NathalieJupin, de l'Office de Tourisme de le Mans Métropole regorge de visites à faire, prenons note ! Visites originales au cœur de la cité Plantagenêt, de la cathédrale %26quot;sans
lMo9. Vous êtes en couple avec un homme qui vous ignore ou vous accorde peu d’importance ? Vous aimeriez comprendre pourquoi il ne s’implique pas d’avantage dans votre relation ? Pourquoi votre copain est si distant ? Quel est le mode d’emploi pour cesser de se dire mon mec m’ignore et au contraire le faire tomber totalement fou amoureux de vous !? La vie de couple et notamment les premiers mois ne sont pas toujours faciles. Vous devez vous adapter aux besoins ainsi qu’aux attentes de votre homme alors que vous aimeriez être rassurée sur ses envies initiales souhaite-t-il une relation sérieuse ? Découvrez le mode d’emploi pour renverser la situation ! Vous allez être capable de le rendre accro même s’il a tendance à vous fuir ! Un grand Merci à Noémie pour m’avoir transmis l’idée de cet article Mon mec m’ignore, comment réagir pour le rendre fou de moi ? », à mi-chemin entre la séduction et la vie de couple pour garder son homme. Pourquoi mon mec m’ignore ? Se demander pourquoi mon mec m’ignore est légitime car il s’agit de la base pour comprendre la situation et ainsi réagir. Il faut savoir que l’être humain et encore plus l’homme est paresseux. C’est-à -dire qu’il ne fera jamais quelque chose s’il n’est pas contraint. Quel est le rapport entre ce constat et votre situation ? Il est pourtant simple, un homme ne vous écrira pas si il est convaincu que vous le ferez ! Tout simplement. Votre objectif pour éviter de constamment penser mon mec m’ignore » consiste donc à créer une forme d’incertitude chez lui afin qu’il se demande si vous pensez à lui, si vous allez lui écrire ou encore quelle activité vous êtes en train de faire. A partir de ce moment-là , vous avez tout simplement gagné puisque vous êtes dans son esprit alors que d’habitude il ne daigne même pas vous répondre ! Je sais que prendre de la distance peut vous faire peur et pourtant, il est souvent vérifié que plus vous allez vous reconstruire et plus votre homme aura tendance à concentrer son esprit sur vous ! Vous éviterez ainsi d’avoir peur que mon homme m’oublit » car il fera des actions supplémentaires pour améliorer votre vie de couple. Se mettre en demande n’a jamais servi à rien ! Inutile de lui demander qu’il vous écrive plus car cela ne sera pas naturel chez lui et vous retrouverez rapidement les mêmes problèmes ! Dans votre recherche de réponse, vous allez également penser à tenter la carte conflit pour mettre un peu de piment dans la relation mais nous connaissons déjà la finalité. En effet, vous allez énumérer plusieurs mots qui dépasseront vos pensées et vous vous retrouverez avec un sentiment de culpabilité qui vous poussera à vous excuser. Résultat des courses, il ne changera jamais son attitude et conservera la distance qu’il met entre vous ! Vous devez donc éviter les crises et les conflits mais plutôt faire un travailler de développement personnel pour entrevoir les bonnes solutions. Mon mec m’ignore ? Maintenant, je pense à moi ! » Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis », l’unique proverbe qui dicte TOUTES les relations amoureuses. Pour mettre un terme définitif aux fameux mon mec m’ignore j’en ai marre de cette relation », je vous invite dès à présent à prendre du temps pour vous, à ne pas oublier votre vie sociale et votre vie de femme, à vous concentrer sur votre vie professionnelle afin de prendre une légère distance qui fera automatiquement réagir votre homme ! Si jamais rien ne change, alors une bonne communication en face à face vous permettra de mettre les points sur les i » ! Attention à ne pas tomber dans la dépendance affective ! Je rencontre de nombreuses femmes au quotidien en séance coaching privé pour les aider à ne pas tomber dans la dépendance affective afin qu’elle garde un contrôle sur leur relation de couple mais également sur leurs émotions. Quand vous avez un homme fuyant, vous avez tendance à perdre confiance en vous et c’est à cet instant précis que vous tombez en dépendance affective. Et pourtant, c’est la pire des actions à mener et c’est pourquoi je vous recommande aujourd’hui de bien vous concentrer sur vous afin de reprendre votre vie en main et de ne pas hésiter à agir pour votre bien-être au quotidien ! Plus vous allez retrouver une vie personnelle forte et plus vous pourrez combattre votre attitude de dépendance affective mais vous aurez également l’opportunité de devenir à nouveau un défi pour votre compagnonon qui s’emploiera à vous séduire comme lors des premiers instants de votre rencontre. Et si jamais il s’agit de votre ex qui vous ignore car vous avez rompu il y a peu, je vous suggère de lire cet article mon ex copain m’ignore comment réagir ? A vous de jouer… Amicalement, Votre coach en séduction pour répondre à une question cruciale mon mec m’ignore, que faire ? ». Alexandre CORMONT.
InvitéInvité Jeu 27 Jan - 1726Un sac en toile sur l’épaule, un foulard remonté devant ma bouche, je m’avance sereinement au sein de la forêt. Le chemin menant aux cascades aux nymphes, je le connais presque par cœur et, à vrai dire, tant que l’on ne cherche pas trop à se rapprocher du cœur de la Telulhya, je pense qu’il est impossible pour moi de me perdre. Cela ne fait peut-être que quelques mois, un an tout au plus, que j’ai commencé à vivre ici, mais c’est comme si j’y avais vécu des années, pour mon plus grand bien que je connaisse le chemin, je reste vigilant. Après tout, la forêt reste un endroit sauvage et une seconde d’inattention peut suffire à ce que l’on se retrouve dans les emmerdes jusqu’au cou. D’autant plus que, aujourd’hui, je ne suis pas seul. Jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, je m’assure que Sûri suit le rythme. La connaissant, elle ne devrait pas avoir de mal à me suivre, mais la connaissant, il se pourrait tout aussi bien qu’elle ait été distraite par quelque chance, elle semble toujours là . Cela fait un moment que je songe à l’emmener avec moi dans les bois. Elle se débrouille bien au jardin, mais si je pouvais absolument tout cultiver dans un jardin, je ne me ferai pas chier à continuer mes explorations sur le terrain. De plus, à l’état naturel, je ne peux que garantir la fraîcheur des produits et de leurs effets. Puis, ça permet de se dépenser un peu. On y est bientôt. J’espère que tu as retenu le chemin. C’est toi qui nous ramène tout à l’heure. »C’est un peu brutal et soudain, mais ce n’est pas comme si elle ne commençait pas à me connaître. Si elle se plante et bien ça la forcera à retenir le chemin la prochaine fois. Et, de toute façon, c’est la meilleure façon d’ aux abords des étendues d’eaux, j'abaisse mon foulard tout en posant un peu brusquement le sac par terre avant d’en sortir deux petits couteaux dont un que je tends à la jeune hybride. Bien. C’est comme dans le jardin. Sauf que les plantes ne sont pas parfaitement alignées à attendre que tu les cueilles… »Accrochant mon couteau à ma ceinture grâce à un anneau à la base du manche, je me dirige vers un arbre afin d’en inspecter les branches. Je plisse un peu les yeux et je parviens à voir quelques fruits et quelques plantes grimpantes ayant élu domicile à la cime. J’espère que tu t’es préparer les griffes. On va commencer par-là . »Sans plus de discours, j’utilise le tronc pour me propulser sur une branche un peu plus haute afin de me hisser dessus et commencer mon ascension. InvitéInvité Lun 31 Jan - 1355​I am master of my destiny, I am captain of my soulComme bien souvent, affublée d'une cape couvrant ses épaules. Sûri s'autorisa le luxe de ne pas dissimuler ses appendices animaliers, avec la capuche en tissus de cette dernière. En ces lieux, ils ne risquaient de rencontrer beaucoup de monde, si ce n'est se retrouver totalement seuls. Du moins, elle faisait assez confiance à Leth pour qu'il ne l'entraîne pas dans une zone, qui pourrait lui être périlleuse. Sous cette cape, l’hybride s'était vêtue assez simplement, et comme à son habitude, d'une manière certainement peu adaptée pour la saison. L'avantage lorsque du sang de dragon coule de nos veines, étant de pouvoir jouir d'une chaleur intérieure constante. La demie-féline n'avait donc le problème de souffrir des températures trop froide, sauf dans l’extrême et en cas de faiblesse de sa part. C'était arrangeant, lorsque l'on est du genre à apprécier le fait de porter trop de matière sur soi. Mais par respect pour Leth, et pour éviter toutes mésententes en cas de rencontre infortunée, elle opte tout de même pour des vêtements couvrant son corps distraitement ce dernier, la métamorphe se laissait parfois détourner par quelques éléments de la forêt. Ses oreilles aux aguets, appréciées les sons de la forêt. Allant du pinson chantonnant, aux bruits des feuilles voltigeants, et bien sûr, toujours attentive aux sons de Leth. Il serait bien dommage qu'elle vienne à le perdre ici, bien que son limier félin lui permettrait de le retrouver sans trop d'encombres. Un léger sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, lorsque l'humain voulut la défier de pouvoir retrouver elle-même le chemin en retour. S'il savait que cette dernière venait peu à peu, à s'éloigner de leur domicile pour découvrir avec plus de curiosité, ce qui les entoure. Elle se garde bien de tout lui dire, préférant simplement le rassurer en lui affirmant qu'elle ne quitte pas le périmètre qu'il lui a donné. Cependant, la métamorphe n'est pas sotte au point de chercher à les mettre en péril. Sa nature fait d'elle, la proie de nombreuses personnes, mais Leth préférait lui aussi rester dissimuler de personnes qu'ils ne connaissent. Chose que Sûri respecte, et tente de faire au mieux pour ne pas le décevoir. De toute évidence, malgré ses escapades, elle était totalement capable de retrouver sa route. Alors, bien évidemment, elle ne se faisait pas de soucis pour cette balade du jour. Arrivés à ce qui semblait être leur destination, Sûri observa la zone attentivement. Leth prit ses aises, prenant un couteau pour lui, et un autre pour sa partenaire. Accrochant le sien, il débute son ascension sur l'un des arbres. Sur ces mots, Sûri fit ressortir ses griffes, et plaça le couteau entre ses canines. Prenant garde à ce que la lame ne la blesse pas, puis se dit de sa cape. Approchant de l'arbre à son tour, elle planta ses griffes dans le tronc, puis, d'une agilité gracieuse et féline, s'élança à son tour. Dépassant rapidement Leth, la minette sauta de branche en branche, prenant soin de veiller à la solidité de ces dernières. Elle avait l'habitude de ce genre de petits exercices, venant souvent à se dissimuler dans les arbres pour épier les passants. Cet exercice devint pour elle, un petit jeu, prenant plaisir à narguer son ami en venant à lui passer en haut vers la cime, la métamorphe se posa sur l'une des branches, jambes pendantes dans le vide. Reprenant le couteau en main, elle attendit que Leth vienne à la Des griffes, il t'en faudrait certainement. Fais attention à ne pas te faire mal en tombant, je ne voudrais pas te ramener en plusieurs morceaux. Lui étant plus sérieux, la rôdeuse elle, se voulait plus taquine. Attendant qu'il vienne la rejoindre, son regard s'échappe vers l'horizon. taggedSELKIE InvitéInvité Mar 1 Fév - 1330Une branche après l’autre, mon ascension se fait doucement, mais sûrement. À deux-trois moment, je m’arrête pour observer les fruits portés par l’arbre. Ils ont encore besoin de mûrir un peu, mais d’ici quelques semaines, ils devraient être plus que correct pour la ma route vers le sommet, ce fut sans surprise que je vis Sûri passer comme une flèche, sautant branche après branche, avant de s’installer sur l’une des plus hautes, laissant ses jambes ballantes dans le vide. Un léger sourire en coin, s’inscrit sur mon visage lorsque son commentaire se fit prévenant à mon attention. Tu feras moins la maline quand tu seras privée de repas ce soir. »Non. Elle ne le sera pas, mais je suis certain que ça lui fera bien les pieds si ça mon ascension en agrippant une branche voisine à celle de la jeune métamorphe. Et ne t’en fais pas. Je te ferais pas le plaisir de tomber. »Me hissant et me tenant droit, dos au tronc, je profite également pour observer l’horizon. Mon regard s’égara en direction de Rhün et je ne pus réprimer un regard mauvais et une grimace colérique. La simple vue de la cité suffit à m’ hais la ville. Ce qu’elle a fait de moi, ce qu’elle a fait de la société. Si cela ne tenait qu’à moi, je serais sans doute aller au-delà de Telulhya, au-delà des montagnes, histoire d’être certain de ne jamais revoir cette foutue ville. Cependant, mon regard se posa un instant sur ne peux pas l’abandonner. Pas plus que je ne peux abandonner les métamorphes de la d’agacement, je me frotte l’arrière de la tête en m’écartant prudemment du tronc pour porter mon attention un peu plus haut. Très bien, la pause est terminée. Ce qui nous intéresse ici, c’est tout ce qui ne touche pas au corps de la plante. Bourgeon, feuille, fleurs. Dès que ça dépasse du corps, tu coupes au plus proche. Et tant qu’on y est, on en profite pour observer les autres arbres, qu’on se casse pas le cul à redescendre pour remonter. Même si ça doit pas être compliqué pour toi, chatonne. »Je lui ébouriffe les cheveux avant de me hisser un peu plus haut et d’entourer le tronc de ma jambe, histoire d’avoir un point stable là où les branches sont trop fines et souples pour soutenir un retenant d’une seule main, j’attrape ma petite lame de l'autre afin de débuter ma collecte, sélectionnant méticuleusement les échantillons dans un premier temps avant d’être plus généreux. Même si on refera le tri une fois à la maison, cela permet d’avoir un début pour faciliter notre travail après. Bien entendu, de temps à autre, je jette des coups d'œil vers la jeune fille, voir un peu comment elle se débrouille. Même si je ne doute aucunement que ça doit bien se passer. InvitéInvité Lun 7 Fév - 1455​I am master of my destiny, I am captain of my soulUne petite moue se dessine sur le visage de la féline, à l'élocution d'un repas qui puisse lui être entravé. Bien que cela ne la contraria bien longtemps, puisque ne connaissant que trop bien Leth, elle savait parfaitement qu'il ne pourrait lui enlever cela. Au tel cas, Sûri était assez maline, et subtile pour savoir comment le faire changer d'avis. L'un des avantages de vivre avec une autre personne, était de connaître suffisamment ses points faibles pour le faire faillir. La malicieuse était assez douée à ce petit jeu, n'usant de cette subtilité que trop souvent. Toutefois, elle évite de le faire trop souvent avec ce dernier, car lui aussi savait faire preuve d'ingéniosité. S'il se laissait au par avant berner par son minois, ce n'était plus réellement le cas à ce jour... Pas toujours. Il la rejoint d'ailleurs assez rapidement, son regard se tournant un instant vers la ville. L'air jovial de Sûri laissa place à un rictus plus sérieux, dévisageant ainsi son ami sans qu'il ne s'en rende compte. Etait-il malheureux de ne pouvoir vivre comme tout le monde ? Elle savait qu'il avait ses soucis, tout comme elle pouvait avoir les siens. Partageant tous deux le même fardeau, même si ni l'un ni l'autre, n'ait réellement explicitement évoqués leurs autant, au contraire de Leth, Sûri ne regardait pas la ville d'un mauvais œil... Mais plutôt, curieusement. Elle était bien trop petite pour se souvenir de la vie en communauté. Arrachée de son plus jeune âge, et ayant vécue la majeure partie de son existence derrière une cage en tant que cobaye, elle n'avait connaissance de ce que l'on pouvait trouver derrière ces bâtisses. Elle savait qu'elle ne pouvait et ne devait y aller, d'autant plus que Leth ne la laisserait certainement pas commettre cette impaire. Mais cette petite voix en elle, la titillait parfois pour venir assouvir cette curiosité. Des pensées, qui furent rapidement estompées par une main venant à ébouriffer sa chevelure. La minette émit un léger grondement, et tenta tant bien que mal de remettre de l'ordre dans sa tignasse à l'aide de ses griffes. - Je suis certaine que je vais collecter bien plus que toi, il est plus facile pour moi de passer d'arbres en arbres. N'est ce pas pour cela que tu m'as fait venir ? La rodeuse lui accorde un léger mouvement d'épaule complice, puis, reprenant son sérieux, pris son petit couteau en main et imite Leth. Ses gestes furent un peu maladroit au début, après tout, c'était lui l'expert. Mais en l'observant, elle prit le coup de main, et semblait se débrouiller. Son regard s'accentua plus en bas, vers le bruit de l'eau provenant de la cascade non loin d'eux. Elle était surement la raison de ces plantes fleurissantes dans le coin. Est ce que l'eau y était agréable ? Au vu des températures assez fraiches, ce ne serait agréable pour beaucoup... Mais le sang chaud de la semie-dragonne était un avantage. C'était sans compter son coté félin, qui lui, rébute entièrement cette idée. Savait-elle au moins nager ? En tous les cas, Sûri ne se souvient pas qu'on lui ai appris cela. - Leth, tu es déjà allé là -bas ? Tu n'aimerais pas vivre avec d'autres personnes comme toi ? D'un mouvement de menton, elle lui montra la ville. Sa question se voulut innocente, voulant simplement assouvir une curiosité. Sûri savait pertinemment qu'il serait dur pour lui de vivre en communauté, mais entre vouloir et pouvoir... Les faits sont différents. Aimerait-il avoir cette option sous la main ? taggedSELKIE InvitéInvité Mar 8 Fév - 921Je ne pus me retenir de laisser s’échapper un léger rire sonore lorsque Sûri grogna en replaçant ses cheveux. Il ne faut pas y croire, mais ça lui arrive d’être une précieuse, l’inverse est tout aussi vrai d’ailleurs. Ça, et le fait que, si tu peux récolter des trucs ici, ça me donnera l’occasion d’aller en chercher d’autres ailleurs… »Plus loin dans la forêt, plus loin et haut dans les montagnes, je n’aurais pas besoin de, régulièrement, venir de m’approvisionner ici, ce sera son taff désormais. Puis, faut bien que tu gagnes ta pitance, haha ! »Elle la gagnait déjà amplement avec son travail dans le jardin, mais si on pouvait améliorer un peu notre train de vie, je ne dirais pas non. Encore plus si cela nous permettait de sauver une autre de ses semblables. Et si on y parvient, je ne dirais pas non à un fauteuil confortable pour la fait longtemps que j’ai appris à me contenter du strict minimum, car c’est pas comme si j’avais eu le choix. Quelque part, ce n’est pas plus mal, d’autre part, ça me permet d’offrir le confort à des personnes comme Sûri qui, pour des prétextes à la con, n’y ont jamais eu que la jeune hybride prenait le coup de main, j’attrape la petite lame entre mes dents pour sentir un peu certains produits, suspicieux quant à leur état. Ce fut à ce moment que la jeune femme me demanda si j’y étais déjà allé, si je ne préférais pas vivre avec d’autres personnes comme moi ».Jetant rapidement une poignée de fleurs dans un petit sachet, je récupère ma lame et la raccroche à ma ceinture avant de me reposer sur la branche m’ayant accueillie juste avant. Je pointe de nouveau mon regard là -bas » et aussitôt une grimace me revient. Ouai. J’en viens… »Je commence alors prudemment à me rapprocher du bord de ma branche avant de me jeter dans un arbre adjacent. Saut qui me fait perdre un étage » de branche et qui m’oblige à m’accrocher au tronc pour sécuriser mon passage d’arbre à arbre avant de reprendre un peu de hauteur. Et j’ai rapidement appris que j’en avais rien de bon à tirer… »L’orgueil, l’aversion, le stupre, la luxure, la violence. Non. Vraiment. Rien de bon. Et j’ai également appris que, ce n’est pas parce que je suis avec des personnes comme moi » que les choses se passent bien. Loin de là . »Je ne lui montre pas, mais certaines cicatrices ne sont pas particulièrement belles à voir et, étrangement, il s’agit souvent des blessures les moins graves qui sont les plus disgracieux. Comme pour faire passer un message. Et ça, même mon statut au sein des bas-quartiers ne m’en a pas dispensé. Pourquoi ? Tu t’emmerdes ici ? Peut-être que tu ne supportes plus de voir ma gueule d’ange tous les jours ?... »Malgré un sourire légèrement amusé, je ne peux réfuter les faits. Mes traits sont restés tirés par la colère, la sévérité et la violence qui règnent au sein de la pègre. C’est loin d’être le plus agréable à voir, j’en ai conscience. Pourtant, je préfère prendre ça à la rigolade. En tout cas, je préfère que tu t’en tienne loin et je refuse que tu t’y rende seule. »Est-ce que seulement elle m’écoutera ? Je l’espère. Je n’ai pas envie d’y rappliquer en vitesse pour la sortir d’un mauvais pas… Après, je ne peux me voiler la face indéfiniment. Un jour où l’autre, ensemble ou non, elle et moi, nous y retournerons. De gré ou de force. C'est une certitude. InvitéInvité Ven 18 Fév - 1101​I am master of my destiny, I am captain of my soulLe questionnement de la métamorphe n'était pas sans arrière-pensée. Il lui venait parfois à l'esprit, que Leth pourrait un jour, caresser l'idée de retourner vivre avec les autres humains. Bien qu'en soi, elle connaissait un peu sa situation particulière, faisant qu'il serait compliqué pour lui, d'arborer cette idée. Mais nul ne sait ce qu'il adviendra à l'avenir... Peut-être que les choses pourraient s'améliorer pour ce dernier. Et bien évidemment, elle le lui souhaite. Si elle pouvait l'aider dans cette direction, elle le ferait sans aucune hésitation. Bien que... mieux vallait-il ne pas s'avancer avant d'affirmer cela. Car si Leth pourrait un jour retourner là -bas, de toute évidence, il n'en serait le cas pour Sûri. Elle n'a pas toujours été très honnête envers lui, ni même transparente quant à ce qu'elle était réellement. Parfois, elle se demande, s'il n'en viendrait pas à la repousser en connaissance de cause. Pourtant, elle le savait aussi assez intelligent, et il va de soi qu'il a déjà dû remarquer qu'elle n'était pas une métamorphe ordinaire. Des oreilles félines, mêlées à des cornes, une queue et des écailles de reptiles. De véritables connaisseurs, tels que les chasseurs, sauraient de suite sa nature. Même s'il ne le sait pas, il peut toutefois, omettre un certain doute. Alors certes, une partie d'elle affirme qu'il ne la laisserait pas réponse de ce dernier l'apaise un peu, tandis qu'elle tente de dissimuler ses craintes en continuant sa tâche. Coupant ces quelques fleurs qu'elle met dans la petite sacoche accrochée à sa ceinture, elle l'écoute d'une oreille attentive. Sûri s'élança sur la cime d'un autre arbre, restant toujours près de Leth. Ses paroles, elle ne pouvait que les confirmer. Si lui aussi s'imagine ne rien pouvoir trouver de bon pour lui là -bas, il en est de même pour la rôdeuse. Rhun, cette ville qui aura meurtri, et privé Sûri d'une partie de son humanité. En repensant à ces années de souffrance, sa main droite vint machinalement toucher l'une de ses cornes sur son visage. Ses appendices, qui venaient de temps à autre à la faire souffrir pour lui rappeler qu'elle n'est qu'une simple création. Un mal qu'elle cache, ne voulant que Leth s'inquiète inutilement. De toute évidence, nul besoin de le confronter à un souci pour lequel il ne pourrait rien y faire. Ses cornes comme ses écailles, sont parfois source de nuit agitée, brûlant sa peau qui en est recouverte. Toutefois, les paroles de Leth vinrent rapidement à l’extirper de cette détresse, et à tourner son regard vers lui. Bien qu'il voulut plaisanter de la situation, elle le connaissait parfaitement. Les traits de son visage indiquent sa frustration, confrontant Sûri à un sentiment de désolement. Son but n'était pas de lui faire revivre de mauvais souvenirs. La féline s'élança alors vers le même arbre que lui, sur une branche plus au-dessus. Ses jambes prirent appui sur le tronc, et laissèrent ainsi retomber son corps dans le vide, suspendu au-dessus de la tête de son ami. Son visage près du sien, leur regard étaient à la même hauteur. L'une de ses mains vint à donner une légère pichenette sur le front de ce Parce que tu crois que je pourrais me lasser de la voir cette... Gueule d'ange, comme tu dis. Entre nous, soit dit, il va falloir tout de même revoir le terme. Un sourire amusé et narquois sur son visage, elle lui assura ainsi, même si c'est de manière peu sérieuse, qu'elle n'avait aucunement l'idée de s'en aller. D'un bref élan, elle força sur ses cuisses pour se redresser et s'asseoir sur le De toute évidence, il vaut mieux que je ne te laisse seul. Qu'adviendrait-il de toi sans moi ? Ta vie avant ma présence, n'était que morne et monotone. Je ne voudrais pas que tu retournes dans cette vie morose... Qui plus est, il faut bien quelqu'un pour veiller sur toi, et pour te soigner quand tu ne veux pas l'être. La malicieuse semblait s'amuser de la situation, prenant un ton ironique et faussement vrai. Pourtant, une partie de ses mots était concret. Elle ne comptait pas le laisser, tant qu'il accepte sa présence à ses bruissement vint alors stopper Sûri dans ses propos, un bruissement où... Un gargouillement. Sa main vint à se poser sur son ventre. Ils avaient fait un bon chemin pour venir jusqu'ici, et la gourmande ne pouvait passer guère bien longtemps avant de sentir la faim venir. Une chose est sûre, elle n'allait pas rester bien longtemps concentrée sur sa tâche, si elle avait envie de se remplir le ventre. taggedSELKIE InvitéInvité Dim 27 Fév - 2121Parfois, je me demande si je ne penche pas un peu trop dans le pessimisme ou le fatalisme. Au final, je me rassure en me disant qu’il s’agit ni plus ni moins que du pragmatisme et d’une pointe de factuelle. Par mon simple statut d’humain -et surtout mon sale caractère et ma tendance à me foutre dans des situations pas croyable- je finirais indubitablement par retourner à Rhün, que cela me plaise ou je ne pense pas avoir vraiment d’y réfléchir davantage lorsque Sûri, perchée juste au-dessus de moi, vient se suspendre au tronc par les jambes afin de planter son regard dans le mien, je hausse légèrement un sourcil, l’agrémentant d’un petit sourire en coin. Quoi ? Tu veux qu’on s’embrasse, chatonne ? »Fier de ma connerie, la sentence ne tarde pas et son doigt vient percuter mon front dans une petite pichenette bien sentie. Bien entendu que tu ne pourrais t’en passer. Je suis ton dieu et maître, haha !... »Après, elle n’a pas tort niveau gueule d’ange », on avait déjà vu plus adorable que mon auguste faciès. Mais, tu as raison, gueule d’ange », ça ne me va pas. Être un enfant de chœur, très peu pour moi. »Je m’y étais déjà essayé par le passé, mais ça n’a clairement pas été à mon avantage. J’ai arrêté de vouloir être innocent et naïf depuis bien longtemps. Tandis que l’hybride se redresse et s’installe, je me hisse à mon tour afin de m’installer à ses côtés sur la branche. Il n’y a que dans ce genre de moment où je n’ai pas à jouer la comédie concernant mon avis sur les hybrides. Je n’ai pas envie qu’on vienne me casser les pieds avec le plus grand problème de notre temps qu’est l’esclavage. J’avoue. Si je ne devais pas veiller sur toi, je pense que je me laisserais aller. Puis, ça fait du bien d’avoir quelqu’un sur qui je peux compter sans craindre que ça ne me retombe sur le coin de la face. Une bénédiction que je sois tombé sur toi chez ce gars. Ça me donne une raison de ne plus faire totalement le con. »Comme je l’ai dit, je dois veiller sur elle. Si je venais à y passer, elle serait sans nul doute refoutu sur le marché et, au vu de ses attributs particuliers et de son caractère, je ne pense pas que ça soit pour le mieux. Elle pourrait passer pour une rareté, mais son attitude, même si elle ferait attention, risquerait d’être problématique sur le long terme… Enfin, je qu’elle semblait vouloir poursuivre, un drôle de grognement » vint se faire entendre. Trop fort et sourd pour venir d’en bas ou de loin et trop grave pour provenir d’un quelconque volatile qui pourrait traîner dans le coin. Puis, lorsque la main de la jeune hybride vint se placer sur son ventre… Disons que le doute était peu permis. Hahaha. Mais qu’est-ce que je vais faire de toi, mon ventre sur patte ? Allez, viens. »Glissant doucement de la branche, je commence à me rapprocher petit-à -petit du sol, attrapant deux-trois fruits qui traînent sur le passage avant de, une fois au sol, farfouiller dans mon sac. Je n’avais pas pris grand-chose de comestible, pensant pouvoir rentrer avant que l’estomac de Sûri ne fasse des siennes, mais je m’étais fourvoyé. Bon. J’ai un peu de pain et, ouai, un petit bout de viande séchée… »Vraiment pas grand-chose. Heureusement, j’ai chopé les fruits, ça sera toujours ça de gagner. Déposant la bourse contenant mes récoltes dans le sac, je me redresse et m’approche de l’eau. Si on se démerde, on devrait pouvoir avoir un peu de poisson. »Restait à en trouver. Après, je ne suis pas le meilleur lanceur de couteau, mais mes compétences devraient suffire pour pouvoir piquer un poisson avant qu’il ne file. Contenu sponsorisé Créer un forum © phpBB Forum gratuit d'entraide Signaler un abus Forum gratuit Informatique et Internet Internet
Voici la méthode simple et les conseils de base pour réussir sa dissertation au bac de philosophie, avec à la clé une excellente note ! L’article en vidéo ! Abonne-toi à la chaîne de Mymy ! Bac de philosophie, me voilà Publié initialement le 15 juin 2014 Mon amie, ma soeur lycéenne, je compte bien t’offrir du rêve à seulement quelques jours du bac et te donner de précieux conseils pour tout déchirer. — T’es bien sympa Mircéa mais 20/20 t’exagères un peu quand même, en plus ça dépend du prof genre le mien il m’aime trop paaas pffff… — Mon petit canari, j’ai eu moi-même fut un temps de plus en plus lointain 19 au bac philo et je compte bien faire en sorte que l’élève dépasse le maître. En fait je veux que vous pétiez tellement les statistiques du bac qu’on doive vous faire repasser l’épreuve par peur de tricherie générale. — Me voilà totalement en confiance, que proposes-tu ? — La liste des trucs et astuces que tes profs ne te diront jamais car ça gâche la magie de l’aaart subtiiil de la philosophiiiiie… Tu veux dire des techniques de rédaction qui servent à avoir l’air intelligent même si on n’y connaît rien ? — Tu as tout compris mon petit colibri, on va apprendre à faire une dissertation même dans les cas les plus désespérés. Au Vème avant J-C, tu dois commencer à le savoir après un an d’études studieuses, Socrate invente, ou popularise, la maïeutique, probablement faute de streaming sur Internet pour s’occuper. Bac de philosophie la naissance de la maïeutique La maïeutique, c’est l’art d’accoucher les esprits ». C’est-à -dire de poser tout un tas de questions pour retourner le cerveau de l’adversaire qui pensait pouvoir vivre toute sa vie dans ses petites idées reçues de pécore moyen ou continuer à se faire de la thune sur le dos de plus bêtes que lui — aka, les sophistes. Naissent de grandes interrogations qui attendent à ce jour toujours une réponse qu’est-ce que le Beau ? Qu’est-ce qui est Moral ? Qu’est-ce qu’une bonne politique ? Je te dis ça pour te décomplexer il n’existe pas et il n’existera jamais, JAMAIS, de réponse toute faite en philosophie, autrement dit, de bonne réponse. Ça fait 2500 ans qu’on les cherche alors tu penses bien si elles existaient… Il n’existe que des arguments au service de thèses aka la pensée que tu/le philosophe comptes défendre, d’arguments plus ou moins réussis. Ça veut aussi dire quelque chose de proprement génial tu es déjà philosophe. Tu n’as aucun complexe intellectuel à avoir par rapport aux grands penseurs qui partaient du même matériel que toi au départ du temps de cerveau disponible pour se poser des questions. Aie confiance en toi pour le bac de philosophie Ça veut dire aussi que tu n’as pas à perdre ton temps à inventer de grandes théories révolutionnaires pour impressionner ton examinateur. Il existe un dicton bien connu des étudiants débutants de philo si personne n’a jamais eu la même idée que toi, c’est sûrement qu’elle est nulle. Alors joue-la relax et modeste à la fois et tout se passera bien. On se détend. Puisqu’on est d’accord sur le fait qu’il ne s’agit pas d’être un génie, comment malgré tout s’assurer une note qui défonce ? En arrêtant de croire que la philosophie, parce qu’il s’agit d’une matière littéraire, nécessite de savoir écrire des pages et des pages avec des envolées lyriques et inspirées. Tout en plaçant évidemment trois références à quatre philosophes différents toutes les cinq lignes. À lire aussi Que faire après une terminale littéraire ? Les conseils de base pour le bac de philosophie Je vais te dire ce que ton correcteur attend de toi et que tu possèdes déjà sans même avoir à travailler. De l’intérêt pour le sujet de bac et la philosophie Le sujet est chiant ? Ce n’est pas au sujet de t’inspirer, c’est à toi d’inspirer le sujet. À toi de le rendre intéressant. Pendant 4 fichues petites heures de ta vie, comporte-toi comme si cette question était LA question, celle là même qui allait être DÉCISIVE POUR LE RESTANT DE TES JOUUUUURS. Ça veut dire, si tu es concernée, que pendant quelques heures tu devras mettre de côté tes tics d’ado-blasée-mais-qui-en-fait-doute-d’elle-même-et-donc-se-saborde, pour avoir l’air de quelqu’un de passionné par la philosophie. Pas douée, pas géniale passionnée. C’est un état d’esprit qui ne demande aucune connaissance préalable. De l’originalité dans ton approche du bac de philosophie En matière de sources, en terminale, tu as un panel plutôt large ! Tu peux parfaitement citer un film si tu sais qu’il fait partie des classiques » ou qu’il a reçu une Palme au Festival de Cannes. En général sers-toi de tes passions tu vas au théâtre ? Utilise des références théâtrales, qu’il s’agisse de mise en scène ou de texte ! Tu peux parfaitement dire Dans la pièce Petit Poney, le metteur en scène Mr Duchmol a choisi la couleur rose pour symboliser l’enfance ». Si tu maîtrises mieux les tenants et aboutissants philosophiques d’Hunger Games, c’est possible aussi d’en faire une référence ! L’Histoire et la littérature, atouts précieux pour le bac de philosophie Je sais ce que tu penses. Comme beaucoup tu te dévalorises je connais rien », de toute façon je lis jamais » etc… FAUX ! Il faut juste que tu regardes ton quotidien d’un oeil neuf, d’un oeil philosophique. Dans quelques années, on pourra parfaitement parler de séries télé dans des disserts — des livres très sérieux le font déjà . En attendant, cette pièce de Molière que tu as lu en 5ème et que tu as adoré, ces contes et ces fables de la Fontaine que tu connais sans même te souvenir d’où, tout ça c’est ton bagage culturel. Voilà des lignes et des lignes potentielles de dissert’ qui ne t’auront pas pris cinq minutes de révision. Tout ça pour quoi ? Pour l’originalité pardi ! Si dans ta dissertation, la référence à Hitler te bouffe les doigts, remplace par Staline ou Mussolini, en général ça marche pareil et tu évites la millième référence au nazisme que ton correcteur aura vu dans la journée. Avec un Pol Pot c’est la mention assurée. Toutes ces références vont être le piment de ta copie, sa personnalité. De l’audace au bac de philosophie ! Encore une fois mets-toi dans la peau de ton correcteur qui aura lu 100 copies en quelques jours. Crois moi, au bout du 45ème le mal, c’est le contraire du bien, c’est pas gentil » il aura déjà des vues chelou sur son balcon… En dissertation, n’aie pas peur de chercher à provoquer la curiosité de ton lecteur, il ne cherche pas à ce que la vérité à des questions vieilles de plusieurs siècles tombe de ta copie par l’opération du Saint Esprit ! Profites-en pour ne pas te mettre la pression et tenter des choses pose des questions par exemple, même pour critiquer un grand auteur Mais peut on réellement dire avec Descartes que les animaux sont des machines ? ». Tente d’aller à l’inverse des idées banales Le mal n’est pas forcément le contraire du Bien, c’est peut être aussi son absence/c’est peut être utile/c’est peut être nécessaire ». Attention, audace ne veut pas dire stupidité et là j’en appelle à ton humilité les provocations gratuites du type Fuck l’État et la police » on appelle pas ça un argument, on appelle ça un tag de trousse au tipex et c’est très laid. À ce stade de l’article tu as déjà pris conscience de deux choses Tu es déjà une philosophe Tu es une philosophe qui en veut. J’aime cette mentalité de Rocky de l’Esprit, donc on va continuer avec l’exercice de la rédaction proprement dite. La bonne intro pour une dissertation au bac de philosophie En introduction comme on te l’a appris, et tu me feras le plaisir de respecter chacune de ces étapes scrupuleusement, ça se passe comme ça… Une phrase d’intro à la dissertation du bac de philosophie Elle te stresse ? Laisse un peu de place et reviens y plus tard. Au pire on s’en fout, c’est juste pour faire joli. En général une petite contextualisation avec un exemple pratique pas d’actualité trop récente ça passe bien. La définition des termes du sujet DÉFINIS. MOI. CES. PUTAINS. DE TERMES. Des définitions que tu inventes selon ton expérience de la vie de tout les jours ça marche, pas besoin de lire le Robert, avec des proverbes par exemple c’est carrément cool. Et j’exiiiiiige que tu prennes en compte TOUS les mots. TOUS. Même les petits. Par exemple ton sujet c’est la liberté ». Tu vas définir le terme liberté. Tu DOIS aussi traiter le petit la » de rien du tout. Dire que c’est un singulier, et que c’est bizarre parce qu’on aurait pu dire Les libertés » après tout. Les le », les de », les virgules et les et » doivent obligatoirement passer sous ton regard d’aigle. Liberté et travail », ce n’est pas pareil que Liberté ou travail », qui impose de faire un choix entre les deux concepts. La problématique pour la dissertation au bac de philosophie La définition des termes de sujet ne sert pas à faire jolie, elle. Elle sert à mettre en évidence un problème dans ton sujet. Un truc qui cloche. Un truc qui marche pas bien. La problématique est là pour montrer que tu as vu le piège du sujet et qu’on ne te la fera pas. Exemple classique Le travail rend-il libre ? ». Tu définis le travail. Si tu es sage tu as bien appris que travail vient de tripallium, un outil de torture romain. Tu définis la liberté. Et là PAF, problème ! Comment est-ce que quelque chose qui fait souffrir, une contrainte qu’on nous inflige, pourrait rendre libre ? Tu as mis le doigt sur ta problématique. Je précise dès à présent qu’il existe toujours plusieurs problématiques possibles et qu’elles dépendent de ta sensibilité au sujet. C’est là qu’intervient la passion qu’est-ce qui à toi te semble assez intéressant pour te faire chier à en parler quatre heures et surtout, surtout, pour que quelqu’un veuille bien te lire sur deux copies doubles à ce sujet ? À ce moment de l’épreuve, environ 30 minutes se sont déjà écoulées. Tu respires un coup et tu t’arrêtes c’est l’heure de penser à ton plan. Le bon plan pour le bon développement d’une dissertation au bac de philosophie Une fois que tu l’auras préparé au brouillon ça te prendra une bonne demi-heure supplémentaire, voire plus, à ce MOMENT-LÀ SEULEMENT, tu pourras commencer à rédiger en n’oubliant pas l’annonce de plan dans l’intro. Ne pars pas en live avec ta plume à l’aventure tu vas te vautrer. En général en France on aime les plans en trois parties, pourquoi ? Parce que ça permet de donner une idée, de montrer ce qui ne va pas avec elle, de la corriger. Pourquoi ? Pour plus de vérité pardi ! On fait pas de la philosophie pour gagner de l’argent, ça se saurait. À partir de maintenant, je te donne une technique qui marche plutôt bien, surtout si le sujet ne t’inspire pas, mais elle n’a évidemment rien d’obligatoire ! En première partie tu vas donner l’opinion de Monsieur Tout-le-Monde sur la question. Le truc le plus évident. Le mal peut-il être nécessaire ? » — partie 1 olala non, c’est très vilain le mal ! En deuxième partie tu vas bien montrer à Monsieur Tout-le-Monde pourquoi il a tort, pourquoi c’était trop évident, et pourquoi s’il s’était penché 4 secondes sur la question, comme tu es justement en train de le faire, il s’en serait rendu compte. Partie 2 oui mais la nécessité, c’est ce que je ne choisis pas, alors que le mal, je le choisis. En troisième partie maintenant que tu t’es débarrassée de toutes ces odieuses croyances erronées, tu vas pouvoir donner TA solution à TA problématique. Et pas trouver the théorie de la mort qui tue. En général un truc utile, c’est de reprendre les termes du sujet et de les redéfinir pour montrer pourquoi tu t’étais plantée la première fois. Partie 3 en fait la nécessité n’existe pas, nous pouvons toujours choisir de ne pas faire la mal, on se donne juste des excuses en appelant ça nécessité. Voilà pour l’architecture générale de ta dissertation. Tu remarqueras que pour l’instant je n’ai pas une seule fois fait mention de philosophe ou de théorie ou de concept philosophique. Ils arrivent maintenant. En effet dans chaque partie tu dois faire, idéalement, trois sous-parties. Chaque sous-partie doit être un argument en lien avec le titre de ta grande partie, doivent l’expliquer, d’où l’importance de faire un plan au brouillon. Chacun de ces arguments se constitue de trois étapes premièrement tu expliques ton argument, en des termes clairs et précis — pas besoin de tourner autour du pot pour faire des lignes, le correcteur s’en rendra compte. Ensuite tu donnes un exemple. Il peut être philosophique ou tiré de tes cours Comme Socrate le disait… », mais également tiré de ta propre culture générale. Finalement tu expliques en quoi ton exemple permet de mieux comprendre ton argument. ET C’EST TOUT. Le but c’est de respecter scrupuleusement ce plan pour que le correcteur ne se perde jamais dans ta copie, de faire preuve de rigueur pour donner l’impression que tu maîtrises ton sujet, que tu n’es pas paniquée mais qu’au contraire tu sais parfaitement où tu vas. Les références dans une dissertation au bac de philosophie Tu sais combien de philosophes j’ai cité le jour du bac ? Trois à tout casser. Et encore. Des exemples d’histoire du programme de terminale et de littérature lycéenne m’ont largement suffi et ils te suffiront pour peu que tu les traites avec respect, passion et attention, oui, comme des Pokémon. Bien sûr si tu peux expliquer le mythe de la caverne, c’est mieux, mais dans tous les cas privilégie toujours l’exemple que tu maîtrises le mieux. Il vaut mieux un exemple de film dont tu peux citer le réalisateur et expliquer la mise en scène qu’une vague référence philo écorchée vive. La rédaction de ta copie te prendra environ 45 minutes par partie, tu verras, une fois le plan fait au brouillon où tu auras scrupuleusement noté les exemples que tu as prévu, tout ira très vite. Tu n’auras pas peur d’avoir une panne d’inspi en plein milieu de l’épreuve et à la place tu pourras prendre ton petit goûter. La conclusion à ta dissertation au bac de philosophie La conclusion est un exercice purement rhétorique. Tu reprendras ta problématique et non pas ton sujet et tu montreras étape par étape comment tu as fait pour résoudre ta question, à laquelle tu apporteras soit une réponse définitive OUI l’argent fait le bonheur, ou non. Oui bien tu avoueras ton aporie, comme Socrate c’est-à -dire que tu es arrivée à un noeud impossible à résoudre malgré tes tentatives dans la dernière partie. Pas la peine de faire genre Olala j’ai pas vu la difficulté elle n’existe paaas » reconnais-la et reconnais ne pas en venir à bout, ce sera bien mieux vu qu’une omission qui ne trompe personne. Si tu suis avec rigueur cette structure, que tu espaces bien tes paragraphes un par sous-partie et tes sauts de lignes une entre chaque partie, intro et conclu… Alors je peux te garantir fermement que tu auras une bonne note, ou en tout cas nettement meilleure que d’habitude. Trop de copies de terminale sont d’immondes fouillis frémissant de lieux communs avec en plus un petit ton blasé d’ado qui sait pas pourquoi il est là mais qui sait tout mieux que tout le monde quand même. Ordonnée et construite, ta copie sortira automatiquement du lot. Allez, bon courage et surtout souvenez vous que la seule vérité absolue en philosophie c’est Je sais que je ne sais pas » ! À lire aussi Ces anecdotes qui vont te faire aimer la philosophie
Article réservé aux abonnés LA cuisine américaine existe. Je l'ai rencontrée " chez l'habitant ". Et aussi, folklorique, chez Haynes 3, rue Clauzel 9e, tél. 878-40-63. Mais voici que Paris est en proie à l'américanisme culinaire le plus médiocre. Après Joe Allen aux Halles 30, rue Pierre-Lescot 1er, tél. 236-70-13, où, de reste, la viande - notamment les spareribs travers de porc - est de qualité, mais le service désinvolte et le juke-box agressif, il y a eu, rue de Ponthieu, l'ineffable Great American Disaster affaire anglaise, me dit-on, et ce doit être cela l'humour britannique ! et, derniers-nés, encore aux Halles, le Conway's et, à la porte de Versailles, dans l'Holiday Inn, certain Tennessee, pis encore. Mais où diable ces gens achètent-ils leurs viandes ? Au rayon fermeture, l'excellent restaurant de l'hôtel Montalembert, le Décaméron, que le fisc a tué. Celui aussi du Lutétia mais reste la brasserie. On en verra d'autres, et si je dis hélas ! pour les bons comme le Décaméron, je ne puis m'empêcher de penser " bravo " pour certains. Aux Halles, notamment, il y a épuration... Et cette Main à la pâte que j'avais, à l'ouverture, signalé comme un honorable italien devient littéralement une gargote. La Chaumière en Vile 4, rue Jean - du - Bellay 4e, tél. 033-27-34, où Jeannette, venue de son Petit Périgord, nous a bien déçu, vient d'être reprise par Serge Monassier, neveu d'Armand ex-Chez les anges. Pour les petites bourses, à signaler que Martin Cantegrit du Récamier a pris en main le Restaurant - buffet du Théâtre d'Orsay, dans la gare du même nom. On peut, certes, envoyer M. Jean-Louis Barrault à la gare... mais il y a aussi, depuis peu, dans le secteur, les gens de l'Hôtel Drouot, exilé. Pour eux - et vous, si vous passez par là , - Martin propose un menu à 26,50 F, service compris, comportant, par exemple ce fut le mien, jambon persillé, pot-au-feu, fromage, œuf à la neige. Avec un quart de rouge et le café, l'addition ne dépasse pas 33 F. Les plats du jour changent quotidiennement, et il y a une grillade pour les malades. Chartreuse de sardines Autre bonne adresse à prix honnête, le Petit Bourguignon 46, av. de-Gaulle, à Vincennes, tél. 328-05-27. C'est une filiale, si j'ose écrire, du Bœuf gros sel de Léon 70, rue du Volga 20e, tél. 343-96-58 et du Petit Salé 4, avenue Quihou, à Saint-Mandé tél. 328-36-44, et sur le même principe, décidé par Claude, fils de Léon ici, après les saladiers de hors-d'œuvre à discrétion, le bourguignon de l'enseigne ou un sauté d'agneau, un fromage un seul, le brie, excellent et un dessert. Le tout pour une trentaine de francs, sans le vin. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Je venais tout juste de déménager. Après 5 ans d'appartement en centre ville, je m'étais trouvé un coin tranquille en campagne, une ancienne ferme rénovée au centre d'un grand jardin arboré. C'était le début de l'automne, après une dure journée à déplacer des meubles, je me souviens avoir passé le reste de l'après-midi assis sur le porche, admirant le spectacle des feuilles d'arbres virevolter autour des troncs pour aller mourir au sol. Une semaine plus tard, j'avais terminé de déballer les cartons et je préparais la chambre d'ami pour ma petite cousine qui devait arriver dans la soirée. Comme j'étais entre deux emplois, ma tante m'avait demandé de baby-sitter sa fille pendant quelques jours. J'avais accepté avec plaisir, n'ayant toujours pas internet ni de télévision, un peu de compagnie allait me faire le plus grand bien."Elle a déjà mangée, donc plus rien ce soir, même si elle insiste", me dit ma tante en retournant dans sa voiture. "D'accord." répondis-je en faisant un clin d'oeil à Elisa. "Je t’appellerai tous les soirs ma chérie, pas de bêtises!", fit-elle en démarrant le moteur. Elisa et moi firent des gestes d'adieu à la voiture pendant qu'elle s'éloignait entre les arbres. Une fois disparue au détour du chemin, je regardai ma cousine d'un air complice."Il y a un gâteau au chocolat dans le frigo". Elle poussa un petit cri de joie et couru immédiatement rejoindre la maison. Du haut de ses six ans et demie, Elisa n'était pas une fillette très compliquée. En portant ses deux valises remplies de jouets, de carnets de dessins et autres joyeusetés jusqu'à la maison, je me disais que le reste de la semaine allait être une partie de plaisir. J'avais tort. Le lendemain soir, après avoir englouti nos assiettes de purée-jambon son plat préféré, nous nous étions installé dans le salon, au coin du feu. Moi, lisant un livre sur le canapé, elle, dessinant dans un de ses carnets, à plat ventre sur le tapis. J'étais son cousin, mais elle avait pris l'habitude de m’appeler tonton. "Tonton?""Oui ma puce?""Je peux aller jouer dans le jardin?""Non il est trop tard pour ça". "Mais il fait encore jour!"Je jetai un œil par la fenêtre derrière moi. Le soleil n'était pas encore couché, mais ça n'allait pas tarder. "Bon d'accord, mais tu reste dans le jardin juste devant la maison. Si je te vois dans les arbres, je mets tous tes jouets dans le placard et je le ferme à clef". Je n'avais pas terminé ma phrase qu'elle était à mi-chemin de la porte d'entrée, un jouet dans chaque main. Inutile de la suivre pour la surveiller, je l'entendais donner des voix à ses barbies à travers la fenêtre. Quelques minutes plus tard, absorbé dans mon livre, je pris soudainement conscience qu'il n'y avait plus un bruit. "Elisa??"Je regardai par la fenêtre et ne la vis pas. Le soleil était en train de se coucher, la panique m'envahit mais fut de courte durée. "Je suis là !"Je pris une profonde inspiration de soulagement en comprenant qu'elle était dans la cuisine. Quel idiot. A partir de maintenant je ne la quitte plus des yeux. Ce soir-là , comme la veille, je dus négocier pour la mettre au lit. Assis au bord du lit, il fallait que je lui raconte une histoire, ça c'était obligatoire, mais la question étant de savoir combien de temps j'allais devoir improviser dans mon récit pour qu'elle se sente enfin prête à fermer les yeux. Et comme je venais à manquer d'inspiration, je pris la poupée qu'elle tenait entre ses mains et lui attribuai une histoire."Elle, c'est Martine, la fille du roi d'un pays très lointai...""...non, c'est pas vrai.", m'interrompis Elisa. Je lui souris, un peu surpris par le sérieux dans sa voix."Ah bon? Et pourquoi c'est pas vrai?""Elle s'appelle pas Martine, elle s'appelle Angeline.""Angeline? Pourquoi Angeline?""Je sais pas, c'est le jardinier qui me l'a donnée""Quel jardinier?""Celui qui ramasse les feuilles mortes dans le jardin"Le sourire s'évanouit sur mon visage. Elle avait levé son doigt en direction de la fenêtre. "Quoi...mon jardin?"Elle fit oui de la tête. J'observai un instant la poupée entre mes mains. Elle était sale et très abîmée, ce qui est plutôt normal pour un doudou. Mais je n'avais pas de jardinier. "Et... dis-moi, quand est-ce qu'il t'as donné la poupée, ce jardinier?""Quand je suis allée jouer tout à l'heure."Je vis qu'elle remarquait l'inquiétude sur mon visage, alors je lui souris tendrement et l'embrassai sur le front avant de lui souhaiter bonne nuit. De retour sur le canapé du salon, j'étais incapable de reprendre ma lecture. Un jardinier. L'aurait-t-elle inventé? Non, elle n'avait pas l'air de mentir, et puis de toute façon ce n'est pas son genre. Alors quoi? Qu'un inconnu en randonnée traverse mon jardin et croise ma cousine, d'accord, mais qu'il lui donne une poupée? Quel genre d'individu se balade avec une vieille poupée? Tout ça n'a aucun sens... Le livre me tomba soudainement des mains et je me redressai d'un coup sur le canapé. Un rayon de lumière venait de traverser le mur en face de moi. Sans réfléchir, je me précipitai dans le couloir pour sortir la batte de baseball du placard. Puis, j’éteignis toutes les lumières de la maison avant de revenir prudemment me poster prêt de la fenêtre du salon, caché dans l'ombre. Il y avait quelqu'un dans le jardin, à une cinquantaine de mètre en face de l'entrée. Je distinguais clairement les contours de sa silhouette entre les arbres, car elle était éclairée par une lampe torche posée à ses pieds. L'individu paraissait immobile et me tournait le dos. "Votre numéro de téléphone est identifié, et votre communication sera enregistré, tout abus sera sanctionné", me dit la voix de femme pré-enregistrée. Après quelques sonneries, quelqu'un décrocha. "Bonjour, police secours, je vous écoute". "Bonjour, je vous appelle parce qu'il y quelqu'un dans mon jardin". L'agent de l'autre côté de la ligne pris mon adresse et m'informa qu'ils allaient envoyer quelqu'un dans la demi-heure. Je n'avais pas lâché du regard l'individu qui n'avait toujours pas bougé d'un poil, si bien qu'après une dizaine de minutes je commençai à douter qu'il soit bien réel. Ce n'était peut-être qu'un mannequin, une mauvaise blague de mes nouveaux voisins pour me souhaiter la bienvenue. Les plus proches vivaient à trois kilomètres, je les avais rencontré pour demander ma route quand j'étais venu pour visiter la maison. Quatre étudiants en colocation, ce serait bien le genre. Oui, c'était une blague. Voilà quinze minutes que ce truc était immobile, ce n'était pas une personne. De toute façon, la police arrivait, j'allais le savoir bien assez tôt. "Qu'est-ce que tu fais?"Je bondissait de ma cachette en sursaut. Elisa était debout dans le couloir en pyjama. "Euh... rien je... je regarde s'il y a des animaux""Des animaux?""Oui, quand j'éteins les lumières... il y a des cerfs qui viennent parfois se balader dans le jardin""Et... "Elle regardait la batte de baseball posé contre le canapé, juste à côté de moi. "C... c'est pour les ours. Au cas où.""Les ours??"Et merde. Quel con, elle ne va pas dormir de la nuit. "Non enfin... je t'expliquerai demain, il faut que tu ailles dormir, allez allez""Je veux regarder les animaux avec toi""Non non, de toute façon il ne viendrons pas, ça fait déjà un moment que j'attends. Demain soir peut-être, en attendant, au lit! Allez hop!"Avant de la rejoindre pour la porter jusque dans son lit, j'avais jeté un coup d’œil dans le jardin. La silhouette avait disparue. J'ai demandé aux deux policiers de bien vouloir rester dehors, expliquant que je ne voulais pas réveiller ma cousine. Ils m'ont interrogé et j'ai rapidement fais le tour des environs avec eux, en commençant par l'endroit où j'avais vu la silhouette. Pas une trace de l'individu."On va rester dans le coin pendant une petit heure, sur la route au niveau de l'intersection. Sur ce numéro vous pouvez nous joindre directement, si on remarque quelque chose on s'en occupe et on vous appelle, de votre côté, si vous voyez quelque chose, appelez nous mais ne sortez pas de la maison.""D'accord. Merci beaucoup.""C'est normal. Si dans une heure on ne vous a pas contacté, considérez qu'on est rentré au poste, et fermez votre porte à clef."Alors j'attendis, posté dans l'ombre prêt de la fenêtre du salon, comme plus tôt. Je passai mon regard d'est en ouest sur le jardin, scrutant chaque arbre à la recherche d'un mouvement. Au bout d'une heure de silence sans la moindre manifestation d'une silhouette mystérieuse, j'entendis au loin démarrer un moteur. Les policiers était verrouillai les deux portes d'entrée et vérifiai chaque fenêtre. Il était hors de question que je dorme dans ma chambre, alors je pris ma couette et mon oreiller pour m'installer un lit de fortune près de la porte de la chambre d'Elisa. Allongé dans le couloir, la batte de baseball le long du corps, j'essayais de me rassurer pour trouver le sommeil. Tout ça n'est qu'une mauvaise blague, je passerai voir mes voisins dès demain matin pour m'en assurer. "Tonton! Tonton réveilles toi!""Hein? Quoi?"Elisa était accroupie au dessus de ma tête, elle remuait mes épaules avec ses petites mains. Il faisait encore nuit."Qu'est-ce qui se passe? Quelle heure il est?""Il y a quelqu'un dans le jardin!"L'adrénaline envahit mon corps, j'attrapai la batte de baseball. Finit de rigoler. Blague ou pas, je vais le défoncer."Va dans ta chambre et reste-y. Je vais aller voir".Je fis un détour par la cuisine avant de sortir, un couteau ne serait pas de trop. Une fois dehors, je vis la lumière au même endroit que plus tôt, la silhouette était de retour. Je pris une profonde inspiration avant de m'élancer dans sa direction. "Eh! Qu'est-ce que vous foutez là ?"L'individu se retourna pour me faire face. C'était un homme relativement âgé, vêtu d'une salopette marron sur un pull vert très usé. Je m'étais approché jusqu'à me tenir à cinq mètres de lui, et je remarquai que ce n'était pas une lampe torche qui l'éclairait, mais une sorte de lanterne posée à ses pieds. Il me regardait droit dans les yeux. "Qu'est-ce que vous foutez dans mon jardin?", demandais-je en serrant un peu plus fort la batte de baseball."On m'appelle Le Bictou, répondit l'inconnu. Je suis le jardinier""J'ai pas de jardinier. Cassez-vous d'ici et revenez pas, sinon j'appelle les flics""Vous l'avez déjà fait tout à l'heure, c'était pas très efficace. Je vous ai vu passer avec les policiers, j'étais caché là -bas"Il leva son bras droit pour désigner la ligne de buisson qui bordait le côté ouest du jardin."Barrez-vous. Maintenant"."Je ne peux pas.""Pourquoi?""Parce que je dois rester fidèle au poste...".SpoilAfficherMasquer...ou cancer SpoilAfficherMasquerNan je déconne, en vrai les kheys je suis désolé mais panne d'inspiration, j'ai pas réussi à trouver de suite...
il s en passe des choses dans ma cité